Je l’appelle poème parce qu’on peut le regarder sous plein de faces et y voir librement. J’ai utilisé les coquillages dont je parlais hier et un bout de bois mort que j’avais peint il y a longtemps.
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Le duvet aussi, je l’ai ramassé sur la plage
J’ai laissé le sable au fond de la coquille en cours de fossilisation, j’ai verni par-dessus
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J’ai utilisé l’ocre rouge en pensant à nos ancêtres préhistoriques
Posé ainsi, on dirait un saxophone, j’adore
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Langue, œil, oreille, et les trous des coquilles comme de multiples narines, et les corps ventousés cachés comme toucher
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