une vitrine en allant chez le marchand de couleurs, tout à l’heure, photo Alina Reyes
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Ayant été privée de toiles tout le week-end – ce qui m’a permis de retourner au papier -, je suis allée cet après-midi chez le marchand de couleurs en chercher. Et il m’a donné ma nouvelle bible : leur catalogue. De quoi rêver longuement en attendant que sèche le fond de la nouvelle peinture expérimentale que j’ai commencée. Débutante, je fais évidemment à l’économie, achetant le moins et le moins cher possible. J’ai rêvé aussi chez le marchand devant les aquarelles, mais elles sont si chères, je continue avec mes aquarelles pour enfants à 2,09 euros la boîte entière. Acheter le matériel cher avant de savoir peindre ni quoi peindre serait mettre la charrue avant les bœufs, rien ne sert d’avoir de supers chaussures de montagne si on n’est pas capable de monter. Comme pour l’écriture, ce blog me sert de carnet de travail et je prie ses lecteurs de comprendre son esprit d’atelier. N’aurait-il aucun lecteur, je le tiendrais quand même, car je suis sa première utilisatrice, il me sert de chemin et de cairns, de point de vue aussi, où je m’arrête souvent pour contempler. Puissions-nous cheminer ensemble, chers inconnus, toujours vers l’inconnu.