O déguisé en Critique de la raison pure, qu’il porte ; et moi donnant des baisers aux cèpes que je viens de cueillir : photographiés l’un par l’autre au temps de la grange ©Alina Reyes
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O déguisé en Critique de la raison pure, qu’il porte ; et moi donnant des baisers aux cèpes que je viens de cueillir : photographiés l’un par l’autre au temps de la grange ©Alina Reyes
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cet après-midi au jardin des Plantes après le travail en bibliothèque, photos Alina Reyes
Je remercie Yves Bonnefoy, qui m’aide à avancer génialement dans ma thèse
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Je roule, déroule et réenroule l’océan,
page unique d’écriture
pleine de poissons, de cétacés, de calamars,
de crevettes et d’étoiles de mer, d’hippocampes,
d’éléphants, de biches, de galaxies, de fleurs pleines d’odeurs,
et mes vagues, mes seins, mes bras bercent les noyés qui remontent
quand, soufflant dans leurs poumons, je les pousse
aux pieds agiles de Nausicaa.
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cet aprem à Paris 13e, photos Alina Reyes
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ces jours-ci à Paris 5e dont jardin des Plantes, photos Alina Reyes
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une belle intellectuelle jardinière, reine en son jardin sauvage comme l’étaient les vieilles dames que j’admirais dans mon enfance, pour lesquelles j’allais dans les prés ramasser de l’herbe à lapins, et qui me faisaient aimer la vieillesse, si sage, si calme, si paisible
Je fais comme lui, je laboure ma thèse avec mes animaux, je l’écris au stylo… et j’ai encore la ligne, à tous les sens !