Rappel

Sano di Pietro

 

J’ai trouvé un petit éditeur pour Voyage – c’était le seul moyen de lui assurer une publication en liberté – , nous travaillons en parfait accord et j’ai parfaitement foi en ce que nous faisons, ferons et deviendrons.

Vouloir attribuer un père terrestre au Messie est vain, tout simplement impossible à l’homme. Et c’est ainsi qu’il n’est aucun mur qu’il ne sache traverser.

Plus un saint est grand donc efficace dans les siècles des siècles, plus il est tout-petit. Saint Paul s’appelait lui-même « avorton de Dieu », et il porta le Christ partout. Ainsi doit être l’éditeur de Voyage. Songez à ce qu’est la pensée de Dieu, comment elle œuvre. Retournez-vous comme un gant, et ayez foi.

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Royaume

 

Toutes les nuits je fais des rêves d’une splendeur indicible. Villes, paysages, êtres humains, ciels et eaux, nuits et jours, lumières, jaillissements, couleurs et mouvements inouïs, tout se révèle et monte à travers moi comme le temps, frayant son chemin à travers la lumière, frayant comme le poisson fraie après avoir remonté la rivière. Des rêves pleins de rencontres, avec des humains, avec de tout ce qui est vivant, avec de tout ce qui est, des rencontres substantielles, des face-à-face, des trajets souples, vifs et lents en même temps, des projections adorables, de l’être à l’être où même ce qui a lieu dans les couloirs sombres appartient à la paix, plus puissante que tout.

Le Royaume est proche, tout proche, plus proche de vous que votre veine jugulaire, à chaque instant, à chaque pas vous pouvez le saisir, l’insaisissable, sachant que vous ne l’aurez jamais, heureusement, heureusement, mais que, peut-être, vous y serez, vous y êtes.

 

De tout cœur

tout à l'heure au Jardin des Plantes, photos Alina Reyes

 

Je mets en place de quoi consolider l’indépendance des Pèlerins qui sortiront de Voyage. Celle de ma famille naturelle et celle de ma famille spirituelle. Le Jardin des Plantes est une œuvre où s’épousent à merveille l’esprit humain et l’esprit de Dieu. Il est ma respiration depuis que j’ai quitté mes montagnes, et mon inspiration aussi.

Être de chacun le même et l’autre, l’autre qui l’aime.

Ayez foi, soyez heureux.

 

Voici, je fais toutes choses nouvelles

image Alina Reyes

 

Aujourd’hui, 8 mai, est la fête de Notre Dame de Lujan, patronne de l’Argentine, un pays d’où je viens, comme le pape François.

Avant de partir en Palestine, je devais publier le livre. Dans deux semaines, Voyage, incha’Allah, sera chez l’éditeur. De façon inédite.

Toujours dans le même unique fleuve toujours nouveau, et jamais de même : c’est ainsi que les choses avancent, en se déchosant.

La paix soit avec vous !

 

Les larmes de Bernadette, et la source de Lourdes

cet après-midi au Jardin des Plantes, photo Alina Reyes


(cliquer pour agrandir)

 

Je viens de regarder ce film, que je n’avais pas encore vu. Il est bien fait, même si ce n’est pas tout à fait ça. J’ai reçu ce vieux livre en cadeau il y a quelques jours, Notre Dame de Lourdes, Album du Pèlerin, par André Rebsomen. Toutes les nuits je reçois signe sur signe. Ils me réveillent, et puis je me rendors. Recevoir ce qui vient, réveiller le monde. Ce matin j’ai peint, avec du vert – vert d’eau et vert olive -, du bleu nuit – outremer clair et noir d’ivoire -, du blanc – blanc de titane -, du doré – or clair.

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