Voyant qu’il n’y a plus de poètes sur terre digne de célébrer ses fêtes, Dionysos, pas fier aux enfers, se résout à y descendre pour en ramener un grand. Endurant le chant des grenouilles, il rame pour traverser le fleuve du royaume des morts.
*
LES GRENOUILLES :
Brékékékex koax, koax !
Brékékékex koax, koax !
Fistonnes aquatiques des cloaques,
coassons le cri flûtieux de nos célébrations,
notre douce chanson, quoi-hax, quoi-hax !
qu’autour du divin nysien dionysiak
dans le marais faisons sonner
quand la saoularde crapulerie
des sacrées fêtes d’anthestéries
accourt en masse à notre sanctuary.
Braiekékéqu’est-ce, hoax, hoax !
*
*