Jaillissent de mes mains des îles, fleurs dans le monde pour le repos des voyageurs de l’être !
Le ciel s’y couche dans les landes, oreille pour les âmes errantes, sonate pour les coeurs qui crépitent.
Je fais jaillir des îles, habitations fugaces ou éternelles pour les états de l’être qu’à chaque instant j’invente, crée, déploie !
Tables dressées où vous pouvez monter pour me toucher, manger et boire à même moi la vie.
L’être je vous le donne et vous le multiplie, que toujours vous ayez du pays où naviguer, que votre coeur vous soit un bateau plein d’aimés, et que nous échangions dans le chant silencieux des herbes les souffles et les baisers qui tiennent à la vie et emportent plus loin.