Ce que disent les mosquées

mosquee-jaune-pakistan-minUne petite mosquée jaune dans la région de Sindh au Pakistan. Source : Trouve ta mosquée

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mosquee-sans-toit-minUne mosquée quelque part en Afghanistan. Source

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mosquee-kyrgyz-minMosquée kirghize au pied des montagnes Pamirs à l’ouest de la région autonome Ouïgoure du Xinjiang, en Chine. Source

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Dans une mosquée la lumière ne tombe pas d’en haut, comme quelque chose qu’on attend dans un ici-bas de souffrance. Dans une mosquée, la lumière est.

La mosquée n’a pas besoin de représentations de visages ou de corps saisis par la grâce ou la sagesse, elle est elle-même espace et temps de grâce et de sagesse.

Dans l’islam le monde entier est une mosquée. Les mosquées sont là pour apprendre à le comprendre, et à le vivre.

La mosquée n’est pas un lieu de culte. Il n’y a rien à révérer dans une mosquée. Aucune offrande n’y est faite. La mosquée est le lieu du don accompli, de l’union réalisée, parfaite.

La mosquée est un lieu de saisie, sans violence aucune, de la lumière qui saisit, massivement, entièrement, et purement.

La mosquée dit que l’islam, en vérité, n’est pas une religion (et ne devrait pas être vécu comme une religion), mais le lieu de la vie pacifiée, de la liberté accomplie, de la foi (l’accord, la confiance) absolue.

Les mosquées comprennent souvent des cours, des jardins, des salles d’étude, bibliothèque, lieux conviviaux et autres, des points d’eau, des passages, des ouvertures. L’extérieur et l’intérieur y sont unis, la lumière et la vie y circulent, y vont toujours à l’altérité. Elles font rencontrer l’autre en soi et l’accueillir.

La mosquée est « absolument moderne » (ou a tout pour l’être, quand l’islam sera modernisé).

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lumiere-mosquee-delhi-minUne prière dans une mosquée à New-Delhi en Inde. Source

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la-mosquee-de-touba-senegal-minMosquée de Touba, au Sénégal. Source : Le Petit Futé

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Journal de mon corps et âme

Rêve extraordinaire cette nuit : j’accouchais d’un garçon. Pour la cinquième fois, puisqu’en réalité j’en ai quatre. Là c’était particulier car je le sortais d’une sorte de récipient de terre et d’eau, ou de planète Terre qui était en moi, et je le contemplais, levé à bout de bras, magnifique, magnifiquement vivant.

Savoir que je vais pouvoir bientôt partir six jours au bord de l’eau me ressuscite. C’est-à-dire, me donne envie d’écrire. Je n’ai jamais passé autant d’années enfermée en ville sans en sortir, c’est pourquoi je n’écris plus. Je dessine ou je peins ou je fais des photos car je dois absolument créer, cela m’est aussi nécessaire que de respirer. Je ne chante plus dans un chœur, je ne fais plus de danse, je ne joue plus ou presque du piano, mais il est toujours possible de me remettre à tout cela que je fais parfois depuis l’adolescence par intermittence et de façon très très humble, en même temps que chaque jour, écrire. Puis ces derniers temps j’ai cessé de chaque jour, écrire. À cause du manque de nature et de mouvement. Mais voilà que cela va revenir.

Hier soir je suis allée voir un beau film, La isla minima. Je suis amoureuse de mon homme. Cette nuit j’ai encore accouché d’un fils. Et dans quelques jours, je vais revoir l’océan, mon vieux frère.

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Pour une souveraineté alimentaire et artistique


Retrouver le sens de l’agriculture familiale
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« Jardiner, c’est écrire sur la terre »
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… et même si vous n’avez qu’un tout petit jardin, voici quelques livres en pdf gratuits sur la permaculture
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Voir aussi :
Le sens de l’humus, son blé, son pain
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Bricoleurs de paradis
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Ma récolte de pommes de terre
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Madame Terre

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Cueillettes
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