« Ceux qui nient leur rencontre avec Dieu sont à jamais perdants » (début du verset 31 de la sourate Les Bestiaux, trad Tawhid). Intéressante aussi, la traduction du même passage par AbdAllah Penot : « Ils sont bel et bien perdants, ceux qui démentaient la possibilité d’une rencontre avec Dieu ». Nous comprenons ainsi que la rencontre avec Dieu est aussi rencontre avec le Jugement de Dieu (comme l’exprime d’ailleurs la suite du verset).
Qu’est-ce à dire ? Que rester dans le déni (en paroles ou en actes) après avoir rencontré Dieu, c’est être perdant, en ce monde et en l’autre. Parce que la Face de Dieu est aussi son Jugement. Face à Dieu, l’attitude mensongère mène à la perte. Immanquablement. Aussi immanquablement que manger un fruit empoisonné mène à la mort. Ce n’est pas une punition, c’est. Cela est. C’est ainsi, et ainsi soit-il, car cela seul, cette intraitabilité, sauve le monde. Les hommes sont corruptibles, corrupteurs et corrompus, ils font avec, ils sont mortels. Mais il en est tout autrement de Dieu. Dieu ne laisse pas la corruption de la vérité mener le monde. Nul homme ne pourra rien y changer. Ceux qui pensent pouvoir éviter la rencontre avec la Face de Dieu se trompent.
Heureusement.
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