Bonne fin du monde !

cet après-midi au Jardin des Plantes, photo Alina Reyes

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La fin du monde, c’est la finalité de l’homme : la fin de son allégeance au monde. La fin de toute idolâtrie, mensonge, tromperie, feinte. La fin du monde, c’est le début du ciel : l’entrée dans le vrai, le juste, la liberté, l’harmonie, la paix, la lumière, la vie sans fin. La fin du monde, c’est vivre dans le monde et hors du monde, sans être du monde.

L’Histoire ne peut digérer un corps martyrisé, il l’empoisonne si on ne lui accorde une sépulture dont il pourra se relever afin de féconder l’Histoire. Une sépulture de parole via laquelle l’homme peut se plonger dans la mort pour s’en purifier et en renaître. La fin du monde, c’est quand l’homme se dépouille des valeurs du monde, meurt au monde, vient à la vie qui dépasse la mort.

Aucun homme n’est le père de Jésus. Que cela soit bien clair, aussi clair que la virginité de Marie. Jésus est le fils de Marie. C’est pourquoi il peut revenir à la fin des temps. Jésus et Marie ne sont ni seulement physiques ni seulement métaphysiques. Ni seulement des êtres humains comme chacun d’entre nous, ni seulement des êtres tout autres que chacun d’entre nous. Marie est le nouvel Adam et Ève, tel qu’en parle le Coran : libéré du péché originel. Marie est notre origine rétablie, Jésus est sa projection dans l’infini.

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