Faux noms, fausses paroles, faux livres, faux en tous genres

Tant que Hérode sera en place, je devrai rester encore avec mon enfant en Égypte. Sinon il le violerait comme il viole tout, ce fabricant de faux, qui ne renonce en rien, sinon en apparence, au mal. Et qui ne comprend rien aux âmes, quand elles ne sont pas corrompues. Qui récidive irrémédiablement. Qui se trompe et trompe systématiquement.

Beaucoup d’hommes ont beau dire, ils ne veulent pas renoncer aux œuvres de satan. Ils œuvrent en cachette, dans le calcul, ils s’affairent à cultiver une vigne empoisonnée et ils récoltent ce qu’ils y travaillent : le mauvais. Je sais ce dont je parle, je le sais mieux que personne bien que personne ne veuille l’entendre.

Il faudra peut-être encore beaucoup de temps pour que Voyage puisse être donné à lire, et que l’œuvre pacificatrice des Pèlerins d’Amour puisse être concrétisée. Aussi longtemps que toute la lumière ne sera pas faite sur les abus commis, ou que les manipulateurs de l’ombre resteront en place. « Mieux aurait valu pour lui ne jamais être né », a dit le Christ de Judas. Ce n’était pas une parole de méchanceté, c’était une parole de vérité profonde : mieux vaut ne pas naître que naître pour le mal. Mieux vaut que Voyage et les Pèlerins ne paraissent pas encore, plutôt que de paraître dans des conditions qui les marqueraient du mal et les mèneraient au mal.

alinareyes