Pierre Teilhard de Chardin, François d’Assise, François Cheng à Notre-Dame des Champs

Pendant que je contemplais cette exposition, un enterrement avait lieu. Ensuite je suis allée dans une petite salle, où les textes étaient dits sur des images vidéo. Je n’y ai pas assisté assise sur une chaise, mais je suis allée m’agenouiller sur le prie-Dieu, au fond, les yeux fermés. J’ai donc prié avec eux, en couvrant ma tête de mon écharpe, car j’en éprouve le besoin maintenant que je suis habituée à la prière islamique. L’islam et le christianisme se sont épousés en moi, c’est ainsi. J’ai été très bienheureuse. Dans l’église, en voyant une peinture où Véronique essuie le visage du Christ, je me suis rappelée que selon la tradition, elle a fondé le christianisme à Soulac, la ville d’où je viens – et je me suis dit que mon livre Voyage était comme le linge imprimé du visage du Christ.

Cliquer pour voir et lire en grand et en diaporama ces quelques photos de l’exposition.

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Paris by day

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La Société des Gens de Lettres

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La maison de Gainsbourg

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Des amoureux au bord de la Seine

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Un peintre au bord de la Seine

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Un saule pleureur au bord de la Seine

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Une parole au bord de la Seine

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Un jeune homme au bord de la Seine

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Une passerelle pour le pont des Arts

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L’Institut de France, Académie française

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Plus de cadenas d’amour sur le pont des Arts !

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Le bout de l’île de la Cité

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Péniches sur la Seine

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Street Art dans le 6e

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L’un de ces passages qu’Aragon chanta

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Street Art rue de Seine

aujourd’hui, photos Alina Reyes

Russes

« À l’aide un grand couteau, Pavlenski se coupe le lobe de l’oreille alors qu’il est assis nu sur le toit de l’Institut de psychiatrie sociale et légale Serbsky de Moscou.
« Le couteau sépare le lobe de l’oreille. Le mur en béton de l’institut sépare la société saine d’esprit des malades mentaux », annonce le manifeste de l’artiste… » Et il en a fait bien d’autres.

*

Ce n’est pas tout un chacun qui peut chanter.
Ce n’est pas à tout homme qu’est donné d’être pomme
Tombant aux pieds d’autrui.

Ci-après la toute ultime confession,
Confession dont un voyou vous fait profession.

C’est exprès que je circule, non peigné,
Ma tête comme une lampe à pétrole sur mes épaules.
Dans les ténèbres il me plaît d’illuminer
L’automne sans feuillage de vos âmes.

Serge Essénine, début de son poème La confession d’un voyou, traduit du russe par Armand Robin