L’ange descend et monte sur l’homme la nuit.
Ses ailes grand ouvertes pleines d’écriture
Cachées dans la ténèbre se déploient sans bruit
Par la respiration d’une pauvre âme pure.
Ange venu d’ailleurs relever la souffrance
Comme les sentinelles au portail se relaient,
Sais-tu pourquoi ce monde est gâté de cœurs rances,
De manipulateurs et de manipulés ?
Oh, qui déchirera la croûte de leurs yeux ?
L’ange s’approche encore et son aile t’effleure,
T’entoure et te transporte au véritable lieu.
Les morts ne savent pas pourquoi les vivants pleurent.
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