L’Église et la justice, deux institutions protectrices de la pédocriminalité

Sous le choc en apprenant que Michelle Martin-Dutroux, kidnappeuse d’enfants, violeuse d’enfants, bourreau d’enfants séquestrés, meurtrière d’enfants, après avoir obtenu, grâce à un couvent qui a offert de l’héberger, de sortir prématurément de prison – au bout de huit ans, sur les trente auxquels elle était condamnée – et après avoir organisé son insolvabilité pour n’avoir pas à indemniser les victimes,

sous le choc en apprenant que cette ordure, après tant de traitements de faveur, est maintenant hébergée par un ancien juge, qui a aménagé pour elle trois pièces au premier étage de sa maison – et qui parle de lui et d’elle comme « prince et princesse ». Princes de ce monde, comme on appelle le diable, le mal.

Comme dans l’affaire d’Outreau, l’affaire Dutroux a été jugée de façon à enterrer un grand nombre de faits et d’impliqués. L’existence manifeste d’un réseau a été niée, on a conclu au pédocriminel isolé. Le silence des pires meurtriers est ce qui se vend et s’achète le mieux.

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alinareyes