Aujourd’hui deux paroles du jour pour le prix d’une : car vivre à distance du réel, c’est finir empaillé. (Voir la fin du Guépard, à la fin de la note précédente)
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C’est bien toujours – en dernière analyse – le réel qui fait peur. (…) De ce que l’épreuve de la peur se confond avec l’appréhension du réel (…) il s’ensuit que la peur intervient toujours de préférence lorsque le réel est très proche.
Clément Rosset, La proximité du réel
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Les vies qui s’achèvent comme les articles littéraires des journaux et des revues, si ronflants en première page et dont la fin se traîne minablement, là-bas vers la page trente-deux, perdue au milieu de réclames pour des soldes ou des pâtes dentifrices.
Julio Cortazar, Marelle (traduit de l’espagnol par Laure Guille-Bataillon)
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