L’autre tigre, le poème de Borges, dans ma traduction, entre dans mon action epsilon : ma thèse en couleurs
Bon passage à la nouvelle année !
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L’autre tigre, le poème de Borges, dans ma traduction, entre dans mon action epsilon : ma thèse en couleurs
Bon passage à la nouvelle année !
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Couverture du classeur de ma thèse (action epsilon) : les lettres ont des expressions, des caractères, les T sont des champignons ; mon propre corps se tient au milieu de la tapisserie
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Suivre, déchiffrer les traces d’un animal sauvage, c’est très beau, très vivant. Ce qui est encore plus beau, encore plus vivant, c’est de se trouver soudain face à face avec l’animal sauvage. Le texte est à la fois les traces et l’animal.
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Je reposte cette note en laissant à la fin le texte d’il y a trois jours et en ajoutant des photos de nouvelles pages. Pour voir les précédentes : mot-clé « Action poélitique à lettre grecque ». Les actions poélitiques « Madame Terre » sont également liées à mon travail de recherche.
Cette nuit dans ma grotte, toujours en écoutant des cours, j’ai orné encore deux pages pour ma thèse en couleurs – le chantier et le témoin de ce qui sera ma thèse une fois accomplie. C’est ainsi, notamment en écoutant des cours et en dessinant, que je prépare mon cerveau et ma main, mon esprit et mon corps, à la mettre au monde, de même que par l’ermitage en montagne, les retraites en monastères et la pratique des textes en hébreu, en grec, en arabe un peu, j’ai pu écrire Voyage et inventer la règle des Pèlerins d’Amour. Le voyage continue, toujours plus difficile, plus étonnant, plus exaltant.
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J’actualise cette note de la semaine dernière en ajoutant à la fin d’autres pages colorées ces jours-ci. Immense bonheur de composer cette thèse, comme un oratorio.
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Quelques pages de plus (pour voir les précédentes, mot-clé « action poélitique à lettre grecque« ). Les textes sont couverts d’une feuille blanche pour la photo. Pages coloriées cette nuit en écoutant un cours de Deleuze sur Foucault. « Car savoir c’est combiner le visible et l’énonçable », dit-il, me rappelant un rêve ancien où je disais à François Mitterrand, en plongeant les bras dans un grand coffre plein de balles : « savoir c’est mieux que voir, non ? »
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Note du 28 octobre actualisée avec de nouvelles pages en 2e partie.
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J’intègre à ma thèse version papier les copies de l’agrégation tentée en mars dernier – ou du moins leur impression d’après leur numérisation, car l’académie ne renvoie plus les copies elles-mêmes, malheureusement. Je les ai colorées plus simplement que les autres pages. Ici il s’agit de la dissertation sur Ronsard, que j’ai recopiée et qu’on peut lire ici. La version imprimée de ma thèse sera différente de la version papier, où j’intègre des documents bruts comme ces dissertations et des collages comme ici au dos de la dernière page une page du catalogue de présentation du colloque sur les migrants au Collège de France. Ayant arrêté de dessiner et de peindre pour préparer ma thèse (et pas mal d’autres choses), j’ai toujours le désir de faire quelque chose de mes mains et de mon corps et je le fais, d’une façon ou d’une autre. Dessiner et peindre comporte le bonheur du contact, de l’échange avec le matériau, matériau avec lequel j’aime vivre, comme lorsque je vivais en colocation avec un vrai artiste peintre, matériau des supports, des instruments et des couleurs, crayons, encres, peintures etc. qui sont les compagnons de l’artiste dans la réalisation. J’aime les avoir près de moi, pressés, marqués par le travail, vieillis, pleins d’âme.
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Et voici les pages de la dissertation sur les « romans de la fin d’un monde », qu’on peut lire ici.
Les précédentes pages de ma thèse en couleur se trouvent au mot-clé Action poélitique à lettre grecque.
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23 octobre : j’actualise cette note du 14 octobre avec trois nouvelles images de mes pages (en fin de note)
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Je veux que ma thèse témoigne, avec ces dessins, ces couleurs, ces collages, de la beauté de la paix, intime et collective. Beauté du quotidien, du songe au bout des doigts, et de la vie aimable de la ville avec ses images de promotion de bibliothèques, d’expositions, de théâtre… de fleurs, d’animaux… d’humains.
Pour aller travailler en bibliothèque, je n’apporte pas mon gros classeur, seulement les feuilles du jour. Pour cela je les mettais dans une très ordinaire chemise en carton bleu, qui avait fini par s’abîmer et se déchirer dans mon sac. Je l’ai consolidée avec des collages d’images découpées dans des prospectus (ou pour la quatrième de couverture le verso d’un vieux carton d’exposition), de la couleur et du scotch, d’abord à l’extérieur, puis à l’intérieur. Maintenant c’est un bonheur de l’utiliser, et puis je l’ai aussi perforée afin de pouvoir l’inclure dans le classeur quand je voudrai.
Le soir en écoutant des conférences, cours, émissions etc. en ligne, je continue aussi à orner les pages écrites, photographiées ici avec un masque sur les écrits. Aux pages écrites à la main s’ajoutent des pages imprimées, parfois collées au manuscrit et à déplier comme dans la page au serpent ci-dessous.
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Les premières pages de l’action epsilon, ma thèse en couleurs, sont ici.
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