« Une Femme disparaît », par Alfred Hitchcock

Aux premières images du village enneigé, puis avec le grouillement de gens dans l’hôtel, j’ai pensé à ce tableau de Pieter Brueghel le Jeune

pieter brueghel

Et de fait, ce film d’Hitchcock, où les maisons sont des maquettes et les personnages semblent tout petits dans cette agitation, met en scène aussi l’agitation de l’Histoire (le film est sorti en 1938), dont les hommes restent plus ou moins inconscients mais qui les prend tout de même dans son inquiétante étrangeté, alors que des forces obscures et malfaisantes manipulent les esprits et les faits et instaurent une paranoïa ou une apparence de paranoïa. Une avalanche, un train bloqué, un hôtel bondé, du bruit (préfigurateur de fureur)… je vous laisse découvrir le tableau, et sa suite, traitée avec brio, légèreté, humour… et une profondeur qui fait voyager d’une disparition à… et d’un « enterrement » (d’une vie libre) à… vous verrez !

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https://youtu.be/f3dlBcxMVB4
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