Action epsilon : ma thèse en couleurs (suite) (actualisée)

J’actualise cette note de la semaine dernière en ajoutant à la fin d’autres pages colorées ces jours-ci.  Immense bonheur de composer cette thèse, comme un oratorio.

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Quelques pages de plus (pour voir les précédentes, mot-clé « action poélitique à lettre grecque« ). Les textes sont couverts d’une feuille blanche pour la photo. Pages coloriées cette nuit en écoutant un cours de Deleuze sur Foucault. « Car savoir c’est combiner le visible et l’énonçable », dit-il, me rappelant un rêve ancien où je disais à François Mitterrand, en plongeant les bras dans un grand coffre plein de balles : « savoir c’est mieux que voir, non ? »

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Bateau et oiseaux au jardin du Luxembourg, tigre dans la rue et selfies à la Sorbonne

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bassin-luxembourg À neuf heures du matin j’ai monté la longue pente à vélo le plus vite possible, à treize heures entre deux séances de cours j’ai déjeuné d’un pain (au chocolat) (oui, je fais dans le luxe) et d’eau du robinet du jardin au Luxembourg, et à quatorze heures en retournant à la fac, j’ai vu ce tigre blanc couronné dans une vitrine. Puis dans la cour de la Sorbonne, avant de retourner dans l’amphi Descartes jusqu’à dix-huit heures, j’ai vu mon ombre et mon reflet, et je les ai photographiés aussi.
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selfieaujourd’hui à Paris, photos Alina Reyes

La ville parle et Victor Hugo nous contemple (images et pensées du soir)

devant-lecole-de-limage-des-gobelinsdevant l’École de l’image des Gobelins

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affiches-en-face-de-la-sorbonnerue Victor Cousin, au coin de la place de la Sorbonne

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Victor Hugo dans la cour de la Sorbonne, où je suis allée écouter un séminaire sur littérature et démocratie au 19e siècle – trois sujets traités, sur Michelet, sur le roman de mœurs et sur le roman réaliste (et je me disais : n’en sommes-nous toujours pas là, ou n’y sommes-nous pas retournés, en partie sous l’influence américaine ? car on croit que les États-Unis sont en avance sur l’Europe qui les suit, alors qu’ils sont en grande partie en retard sur elle, et comme elle les suit en effet elle retourne en arrière) – et il y eut de la part des professeurs plusieurs allusions à aujourd’hui, avec l’idéologie libérale et le retour des populismes.

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Enchantements nocturnes

chant du monde,« Chant du monde », l’un de mes dessins au feutre

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La nuit en dormant je fais de très beaux rêves. Quand je passe du temps à lire dans la journée, je rêve que je lis – des phrases qu’en fait j’invente en rêvant, ou bien, la semaine dernière quand je lisais Les Contemplations, des alexandrins que j’inventais en rêvant aussi. Ce n’est pas nouveau, il m’arrivait même, un temps, de composer des musiques en rêve. Un comédien me dit qu’il monte des pièces en rêve. Le seul problème est qu’on n’est pas toujours très bien reposé en se réveillant, le cerveau ayant travaillé, et beaucoup plus vite qu’en état de veille. Je fais aussi toujours des rêves de nature et d’habitations, de déplacements… Il y a deux nuits, j’étais dans la forêt, deux beaux chevreuils accouraient en direction l’un de l’autre, coiffés de très larges chapeaux blancs fleuris, et se croisaient dans une immense grâce, sans cesser leur course ; bientôt arrivaient beaucoup d’autres chevreuils, dont beaucoup de très jeunes, et j’étais alors avec bien d’autres gens et des enfants, dont les miens, encore enfants. Toute cette jeunesse et cette animation paisible et féérique dans la forêt verte faisaient un grand étonnement de joie et une grande évidence en même temps.

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