Dieudonné, Femen, famille Dibrani…Indignité publique du pouvoir

Voyez les discours des politiques et des médias dominants. Que font-ils ? Ils désignent des gens à la vindicte. Quels gens ? Non pas de riches exploiteurs, non pas des corrompus mangeant sur le dos du peuple, non pas des intellectuels aux puissants réseaux entraînant le pays à semer la mort et le chaos en Lybie et ailleurs, faisant régner dans la presse et l’édition la pensée unique, la promotion et l’exclusion de telle ou telle voix, ou soutenant comme des macs des femmes réduites à l’état de femelles dans leurs actions de haine contre les chrétiens et contre les musulmans. Bien au contraire.

Hier, le jour même où la famille rom Dibrani se voyait définitivement exclue de notre pays, une Femen russe, la représentante de ces nihilistes trash tranquillement installées chez nous pour y souiller les églises, y répandre l’islamophobie et gazer au lacrymogène des bébés dans leur poussette, cette mercenaire ayant servi de modèle il y a quelques mois pour le dernier buste de Marianne, recevait son passeport français. Si la famille Dibrani, dans sa pauvreté, a démérité de rester en France, qu’a donc fait cette femme pour mériter tant d’honneurs et d’avantages de la part des pouvoirs publics ? La presse nous rappelle, complice, que la mère de famille rom ne parlait pas français, motif de l’impossibilité de l’intégrer. Mais ses enfants parlaient tous français et étaient en cours d’intégration. La Femen communique en France en anglais, elle ne sait pas le français, peu importe à ses commanditaires qui ne lui demandent que d’exhiber son corps, et peu importe aux pouvoirs publics, leurs complices idéologiques. Car elle et ses camarades sont une arme dans la guerre idéologique que mènent les socialistes depuis leur arrivée au pouvoir. De même que Dieudonné est malgré lui l’un de leurs instruments dans cette guerre. Une figure idéale à désigner à la vindicte populaire, comme les Roms ou les musulmans, cibles du ministre de l’Intérieur.

La chasse à l’homme est lancée, le pouvoir veut sa peau. Les ministres aujourd’hui s’en prennent personnellement à tel ou tel citoyen. Avant Dieudonné, il y eut Gérard Depardieu, un autre saltimbanque. Aucun antisémitisme à lui reprocher, mais tout saltimbanque qui ne se joint pas à la troupe des lécheurs de bottes du pouvoir est passible de poursuites, non seulement judiciaires mais aussi médiatiques, avec attaques personnelles et injures. Dieudonné, donc, poussé à la surenchère dans la haine depuis qu’il fut violemment ostracisé après un sketch visant les colons israéliens. Un saltimbanque noir et une famille de roms, voici donc les cibles des socialistes, organisant avec la complicité des médias dominants l’hystérie autour de ces figures sacrées ennemies du pouvoir et du peuple.

Demain c’en seront d’autres, d’ailleurs on pourra compter sur quelques bons éléments parmi le peuple pour entretenir la délation. N’est-ce pas ainsi que, le mois dernier, sur dénonciation de l’un de leurs camarades puis de l’une de leurs professeurs, deux adolescents qui s’étaient amusés à se photographier en train de faire le geste stupide de la quenelle, se sont retrouvés embarqués par la police pour une garde à vue de plusieurs heures ? Mais pourquoi se priver, alors qu’au plus haut sommet de l’État on donne l’exemple de la délation ? M. Valls et ses complices, politiques, médiatiques, intellectuels, achèvent la faillite morale totale des socialistes français. Pire, ils gangrènent profondément la cohésion sociale et inoculent dans le peuple leur propre indignité. Qu’ils ne croient pas, ces politiques, médiatiques et intellectuels, en sortir impunis.

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