Légion du Christ, légion du diable

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« Lorsque vous découvrez que le fondateur de l’une des congrégations les plus influentes de l’Eglise est un violeur, un pervers, un pédophile, bisexuel, incestueux, polygame, psychopathe, criminel, morphinomane, intriguant, manipulateur, charlatan, voleur, escroc, plagiaire, usurpateur d’identité, sacrilège et apostat… Est-ce que vous ne pensez pas qu’il y a peut-être un problème? » Une conférence pointant aussi la responsabilité du Vatican pendant des décennies, donnée le 4 juillet 2013, à Trieste, lors du congrès annuel de l’ICSA (Association internationale d’études sur les sectes), par Xavier Léger, ancien membre de la Légion du Christ (1999-2006). À écouter jusqu’au bout. Elle peut aussi être lue, restranscrite sur ce blog dédié aux témoignages sur la Légion, et dont l’auteur vient de publier un livre, Moi, ancien légionnaire du Christ.

On peut aussi lire « La vraie vie du père Maciel » sur le blog lenversdudecor.org, dédié aux dérives sectaires dans l’Église catholique.

Rappelons que la Légion du Christ est toujours très active, notamment auprès des jeunes et des enfants par différents biais, colonies de vacances, écoles et bien sûr séminaires – nous en reparlerons peut-être. Ainsi qu’au Vatican, comme l’Opus Dei que nous avons évoqué. La Légion du Christ a aussi fondé l’agence Zenit, qui diffuse en sept langues « l’actualité de l’Église catholique et du monde vus de Rome ».