aujourd’hui à Paris 5e, photos Alina Reyes
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aujourd’hui à Paris 5e, photos Alina Reyes
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aujourd’hui à Paris 5e, photos Alina Reyes
aujourd’hui à Paris 13e, photos Alina Reyes
Par cette belle journée d’automne, à Paris 13e et 5e, photos Alina Reyes
Je suis allée voir dans son atelier un peintre, Jean Serolle, auteur de nombreux TDU, comme il les appelle – pour traits d’union. J’ai beaucoup aimé son travail. Il m’a dit qu’il s’inspirait des palissades qu’il y avait partout à Paris autrefois, autour des terrains vagues par exemple, et qui ont été remplacées par des grilles. Il cherche la couleur et la décline sur ses toiles qui finissent par ressembler à du bois, je trouve. J’aime le bois. Ensuite j’ai fait quelques photos en marchant.
aujourd’hui à Paris 5e, photos Alina Reyes
Paris 13e, photos Alina Reyes
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Il s’intéresse beaucoup à tout ce qui concerne l’argent, c’est son métier, on ne va pas le lui reprocher. Il me parle même de la TVA sur les livres, celle que paie l’éditeur. Je n’en sais rien. Pour ma propre activité d’éditeur, je suis autoentrepreneur, tout est prélevé automatiquement, c’est bien plus simple. Mais il y aura toujours des gens pour aimer se prendre la tête avec ce genre de choses. Bref, il s’y connaît sans doute en affaires d’argent, mais moi je m’y connais dans mon propre métier. « Pour écrire il faut surtout de l’inspiration, non ? », me dit-il. Ah le vieux mythe romantique. Non, lui ai-je répondu, c’est un travail comme les autres, il faut du travail, c’est tout. Mais tant de gens, surtout ceux qui travaillent dans les domaines non concrets, comme la banque et tous les emplois du secteur tertiaire, ne savent pas ce qu’est vraiment le travail. Beaucoup de gens travaillent pour remuer du vent – ainsi ce rendez-vous inutile tout à l’heure avec mon banquier, qui aurait pu être remplacé par un mail en trois phrases ou un coup de téléphone de deux minutes. Ceux qui produisent savent ce qu’est le travail, parce que s’ils ne font pas le travail, il n’y a rien à l’arrivée, il n’y a pas de légumes, pas de céréales, pas de moyens de transports, pas de musique, pas de texte dont on puisse faire un livre. Les intermédiaires se contentent de gérer le produit du travail des travailleurs. Ils peuvent se permettre de le faire sans grand effort, de toutes façons le produit est là, la demande est là, et de toutes façons ils s’engraisseront là-dessus plus que tout autre. Ils travaillent en surface, ils se livrent à des manipulations, tandis que le vrai travailleur travaille la terre, mine, bêche, invente, crée. Non cher monsieur, ce n’est pas l’inspiration qui peut manquer. Le monde entier comme le plus infime événement est source d’inspiration. Soi-même est source d’inspiration. La source ne tarit jamais, elle surabonde. Ce qu’il faut, c’est le travail. Je n’ai jamais entendu aucun vrai artiste dire autre chose.
La Société des Gens de Lettres
La maison de Gainsbourg
Des amoureux au bord de la Seine
Un peintre au bord de la Seine
Un saule pleureur au bord de la Seine
Une parole au bord de la Seine
Un jeune homme au bord de la Seine
Une passerelle pour le pont des Arts
L’Institut de France, Académie française
Plus de cadenas d’amour sur le pont des Arts !
Le bout de l’île de la Cité
Péniches sur la Seine
Street Art dans le 6e
L’un de ces passages qu’Aragon chanta
Street Art rue de Seine
aujourd’hui, photos Alina Reyes