J’ai pris mon vélo et je suis allée à Ivry en longeant la Seine. J’ai fait quelques tours dans la ville puis je suis repartie vers l’est, jusqu’à la pagode d’Alfortville et au-delà. J’ai dû rouler près de vingt kilomètres, et je me suis arrêtée à la jardinerie au retour, acheter un kalanchoë à fleurs jaunes et rouges. Voici mes images.
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La place de la Mairie et ses joueurs de pétanque :
La cité Maurice Thorez :



« Les Terrasses de l’Atelier » sont réparties en 2 Tours réalisées de 1963 à 1967 sous la direction du célèbre Atelier de Montrouge regroupant 4 architectes qui marqueront l’histoire dans la discipline : Jean RENAUDIE – Pierre RIBOULET – Gérard THURNAUER et Jean Louis VERET.
« Les Terrasses de l’Atelier » proposent un concept de maisons superposées, et le principe de rotation des étages autour d’un noyau central offre une originalité à chaque logement et évite la superposition des terrasses ; le confort thermique et acoustique des appartements va être mis aux normes. source



Je traverse la Seine pour rejoindre l’île de l’immense pagode (hôtel Chinagora) dont je fais le tour. Tout est désert :


L’endroit où la Seine et la Marne confluent : 


Je continue un peu vers l’est, à longer les bords charmants de la rivière :

Aujourd’hui à Ivry et au-delà, photos Alina Reyes
D’autres images sur le tag Ivry
Pendant ce temps, toujours à vélo, O était parti vers le nord sur les traces de Corot, avec Madame Terre. À voir, prochaine note.
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Passage au-dessus de la Petite ceinture…


L’une des maisons où ont vécu Marie et Pierre Curie, qui adoraient aussi faire des balades à vélo.
On roule au-delà du château de Sceaux, qu’on ne peut voir que de loin, son parc étant fermé, confinement oblige. Puis on revient, on se pose un peu dans l’herbe (et je fais une posture de yoga devant nos vélos, celle « du danseur », que je fais sans doute mieux sur mon tapis, avec un sol bien plat – qu’importe, le bonheur c’est de pouvoir jouer du yoga partout, comme un instrument de musique).
En revenant, je photographie cet immeuble végétalisé, et un mur tagué le long des voies ferrées.


Je suis encore tombée sur la tête en faisant bakasana, la posture du corbeau, mais cette fois j’ai tenu nettement plus longtemps que la dernière fois que je m’y suis exercée. Je me suis exercée aussi ce matin à sirsanana, la posture sur la tête, que je fais pour l’instant avec un pied contre le mur, jambe encore à l’oblique, l’autre en l’air, déjà près de la verticale. Ce sont des postures auxquelles je me suis très peu exercée jusque là, mais le travail d’autres postures au yoga m’aide à mieux les approcher.
Je pose maintenant aisément ma tête au sol dans la posture des pieds écartés, prasarita padottanasana, où je compte m’améliorer encore.
Je m’entraîne depuis peu, de temps en temps, au grand écart latéral, et aussi à la roue, que je fais pour l’instant seulement sur la tête (demi-roue, ardha chakrasana), car depuis mes opérations chirurgicales je dois être prudente avec mon bras droit. Je continue à pratiquer chaque jour
la chandelle, sarvangasana
et la charrue, halasana, entre bien d’autres asanas, postures d’équilibre debout, etc. Le yoga est un jeu de patience joyeux, aux possibilités et aux variations infinies.