Pour Gaston Paris, la clef de la légende du Petit Poucet – comme de tant de légendes ! – est dans le ciel : c’est le Poucet qui conduit la constellation du Grand Chariot. En effet, Gaston Paris a noté que dans de nombreux pays, on désigne une petite étoile qui se trouve au-dessus du chariot, du nom de Poucet. »
Paul Valéry, L’homme et la coquille
Le nom de Cendrars porte la mémoire du feu, et c’est par cette après-midi de feu (38°) que O a parcouru à vélo 90 km aller-retour, pour aller accomplir la cinquième action poélitique de Madame Terre, au Tremblay-sur-Mauldre. Où le poète passa beaucoup de temps entre les deux guerres, avec sa machine à écrire, dans la « petite maison rose à côté du menuisier du pays », comme il disait, qui appartenait à sa femme Raymone Duchâteau (maison privée aujourd’hui située au bout de la sente Blaise Cendrars). Il repose aussi au cimetière du village, où son corps a été rapatrié en 1994.
O voyant les champs de blé a songé à L’Or, puis passant au cimetière a penché Madame Terre contre la Main coupée du poète.
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Je dois à Blaise Cendrars deux des titres de mes romans, extraits de ses poèmes : Quand tu aimes, il faut partir, et Il n’y a plus que la Patagonie – ce dernier vers se trouvant dans la fantastique Prose du Transsibérien, que j’eus le bonheur de dire un jour à la Maison de la Poésie à Paris. Dis, Blaise, sommes-nous bien loin de Montmartre ? À écouter, magistralement dite par Vicky Messica :
https://youtu.be/OvUjqy3EOqU
La Prose du Transsibérien illustrée par Sonia Delaunay
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Et la sacrée vie du poète :
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