Il s’apprête. Ses yeux dans le ciel ouvrent la fenêtre, d’où descend, blanc ruban dans le bleu, sa voie.
Sur terre, les animaux, les océans frémissent. La rouille des vaisseaux fantômes ensanglante les eaux. Une toute jeune femme sent dans son ventre clair bouger le Fils de l’homme sur le point d’entrer dans la cité. Au milieu des métros elle lève la tête : voici, elle voit dans la voûte la lumière passer par sa fenêtre ouverte.
Les enfants jouent, les époux s’enlacent, les esseulés chantent. Je suis le Dieu Vivant, disent leurs courses, leurs chairs, leurs voix.
Mon corps est la cité céleste où vous vivez, en plein sur terre.