Fleur de la terre, tu pleus vers le ciel.
Il baisse les paupières, un sourire
fait bouger sur ses joues la lumière
et sa pensée, fluant neuve par toute
ouverture du temps libéré, descend
à la rencontre.
Je suis mouillée comme la plante
de mes pieds épousant le chemin
des sources du printemps. L’odeur
puissante de l’amour monte
le long des belles longues jambes
de l’univers, jusqu’en son centre.
La vie vivante est sur le point
de naître !
Rayonnnante beauté, exquise et subversive,
voici qu’elle apparaît, blanche comme une communiante.