Aux reines de l’entropie et de la néguentropie

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Hier à Paris 13e et 5e, photos Alina Reyes

Hier à Paris 13e et 5e, photos Alina Reyes


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La « parole du jour » sera donnée à ce beau lapsus orthographique trouvé dans un article sur les bienfaits des psychédéliques, à partir du livre Voyage aux confins de l’esprit de Michael Pollan. Après avoir expliqué que « sous psilocybine votre cerveau augmente son entropie : vos réseaux cérébraux perdent de leur spécificité et se mettent à communiquer entre eux de façon anarchique, faisant apparaître de nouvelles connexions. Ce chaos cognitif débloquerait vos schémas de pensée embourbés dans une rigidité pathologique. Et expliquerait par conséquent votre plus grande flexibilité comportementale », l’auteur de l’article, Jérôme Lichtlé, écrit :

« Si les psychédéliques lâchent les reines de l’entropie, c’est parce qu’ils inhibent la région de votre cerveau dédiée justement au maintien de l’ordre cognitif ».

Ô mes juments, reines de l’entropie et de la néguentropie, emportez-moi toujours plus loin, démultipliez pour moi l’espace infiniment grand et infiniment petit !
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Voir aussi ici mot-clé psychédélisme, avec une journée d’étude au Muséum et une exposition à la Halle Saint-Pierre

alinareyes