Odyssée, Chant I, v.319-324 (ma traduction)

La nuit dernière à ma fenêtre, photo Alina Reyes

La nuit dernière à ma fenêtre, photo Alina Reyes


Aujourd’hui j’ai pris un cours de dessin, pour la première fois depuis le collège. Le plus ingrat qui soit : reproduire sur une très grande feuille de papier une composition de cinq différents bocaux en verre de conserves de divers légumes. J’ai travaillé trois heures debout devant le chevalet et ce n’est pas fini mais je suis très contente de l’exercice, dont je ne me suis pas trop mal sortie, et qui exige attention fine aux rapports, à la perspective, aux lumières et aux ombres.

Ces six vers en grec qui suivent le dialogue entre Mentès-Athéna et Télémaque ont été très difficiles à traduire en seulement six vers en français. Là aussi, il a fallu une attention très fine aux mots et au sens de la scène. Si saisissant, ce moment où Télémaque pressent soudain qu’il a eu affaire à un dieu, et de la transformation qui s’ensuit… J’ai choisi de le présenter seul.
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Sur ces paroles, Athéna aux yeux brillants de chouette
S’élance, tel un oiseau plongeant à perte de vue.
Elle a aiguisé dans son esprit courage et hardiesse,
Avivé le souvenir de son père. Méditant,
Ce qu’il pressent jette en son cœur la stupeur : c’était un dieu !
À l’instant, divin humain, il marche jusqu’aux prétendants.

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le texte grec est ici
à suivre !

alinareyes