Départ de Paris, il fait encore nuit



Le jour se lève en route, avec des nuées roses et bleues
Des moineaux nichent à la station d’essence


Et puis on approche du Mont

où des marcheurs vont
Nous voici tout près
puis sur le pont
À gauche de l’image, la gendarmerie. Aujourd’hui l’armée est là, elle rend hommage aux réservistes, avec musique et discours (nous verrons ça d’en haut dans quelques images)
La statue de l’archange brille tout là-haut, toute petite d’en bas


O connaît le Mont comme sa poche, il nous conduit hors de la rue marchande
La marée est forte ce samedi, le Mont est une île à notre arrivée, puis très vite la mer se retire





Vue du cimetière où reposent quelques rares habitants et religieux

Ce goéland à la patte blessée attend les touristes pour être nourri
L’armée procède à sa célébration, tandis que les sables réapparaissent

La rampe par où était montée la nourriture des prisonniers pendant la Révolution


L’une des meurtrières de la forteresse
À l’arrière-plan, on distingue l’autre îlot de la baie, Tombelaine






Je continue à suivre O



Nous nous installons tous les deux pour deux heures dans les rochers au bord de l’eau, où nous observons les mouettes, les goélands, la pêche des cormorans et même des phoques. Il me photographie, je le photographie.

L’après-midi, l’eau a laissé place au labyrinthe des sables
Sur la route du retour, un arrêt pour goûter le cidre, le pommeau et le calvados de producteurs nommés Lécrivain

ce 13 octobre 2018, photos Alina Reyes
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Pour retenir le Minotaure, Dédale construisit un labyrinthe pour Minos, puis s’y retrouva enfermé par ce dernier qui craignait que le secret ne s’évente. Mais l’architecte connaissait toutes les sorties de son œuvre, invisibles aussi bien que visibles, et il s’en alla par la voie des airs. Son fils Icare, inexpérimenté, s’y brûla les ailes et tomba à l’eau – se noya dans la mer, cette tombe, face mortelle du labyrinthe (le nom originel du Mont-Saint-Michel était Mont-Tombe). Un dédale peut être considéré comme un versant céleste du labyrinthe terrestre, chtonien, auquel il ajoute, en son nom, le salut.
Sur le labyrinthe, voir note précédente
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aujourd’hui à Paris 13e, photos Alina Reyes

tags à la fac occupée Censier, ces jours-ci
bravo aux artistes qui ont su égayer un peu cette fac Censier sinistre


street art et tags à la fac Censier évacuée, hier. Photos Alina Reyes


















aujourd’hui à Paris 13e, photos Alina Reyes
au Collège de France (ci-dessus) et à l’ENS (ci-dessous), à Paris hier et avant-hier, photos Alina Reyes
À l’arrivée, à huit heures et quelques minutes du matin, après une bonne heure de route en voiture depuis Paris avec l’un des historiens organisateurs de la journée.
La maquette du château, adossé à la falaise et surmonté de sa forteresse
Vue du grand salon où nous allions parler
Après le déjeuner dans la salle à manger attenante, je suis allée me promener dehors et dans le château

J’ai vu ça dans une cave humide
Là ce sont les casemates installées pour les soldats allemands, quand Rommell l’a réquisitionné, en février 1944, avec ses troupes
Une cour intérieure, la « Cour aux Chiens »
La terrasse Sud. C’est là que j’ai jeté dans mon carnet, rapidement, ces trois haikus :
Le potager, bio, au bord de la Seine
Le village, vu de la terrasse
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aujourd’hui à Édimbourg, photos Alina Reyes