J’aurais dû être hier après-midi à Paris, puis après annulation du vol, hier soir – mais la neige en a décidé autrement. Décidément il y a une love story entre Édimbourg et moi, voilà que nous ne pouvons plus nous quitter. Le vol de l’après-midi a été annulé aussi, et je ne suis pas sûre que celui que je dois prendre cet après-midi, via Londres, ne sera pas annulé aussi. En attendant, dès ce matin entre huit et neuf heures j’étais dans la ville en train de l’admirer.
 
Avant-hier soir déjà, à la sortie du pub, il y avait une fine couche de neige, balayée par un vent fort et glacial. Revigorant !
Hier matin, de la fenêtre de l’appartement, on pouvait admirer les chutes tourbillonnantes de neige
Arrivée à l’aéroport hier après-midi, j’ai appris que, après l’annulation de mon premier vol sur Air France, mon second vol sur Flybe pour Paris via Birmingham était annulé aussi. J’ai fait deux heures et demie de queue pour pouvoir avoir un autre billet pour aujourd’hui. Tous les vols pour la France étaient annulés, mais aucune information sur le site de l’aéroport de Roissy. British Airways vient de m’informer que le vol d’aujourd’hui pourrait être annulé aussi. Le soir, du bus qui me ramenait à Édimbourg, j’ai photographié la route derrière la vitre embuée. Heureuse comme tout d’être sortie de l’aéroport dans des tourbillons de neige.
Retour au bercail local sous une lune presque pleine, alors qu’elle était en fin croissant lors de mon arrivée
Le Royal Mile, grande artère, au réveil ce matin
Personne n’est encore descendu de l’immeuble
Mais la veille au soir quelqu’un a tracé sur la terrasse des spirales
Même les oiseaux ont froid. Mais plutôt que de se laisser saisir pour être mis à l’abri, il s’envole, donc ça va encore.
Le Royal Mile, plutôt désert





Il faut filmer ça, la neige est rare ici, la télé est là
à Édimbourg, photos Alina Reyes
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à Édimbourg, photos Alina Reyes







hier à Édimbourg, photos Alina Reyes
Le château, la nuit. 
La mosquée, la nuit.
La ville, la nuit. Avec en haut à droite de l’image une boucle de lumière : l’unique piste de ski, sur les Pentlands.
Licornes enfantines à la Central Library, sur South Street, où je vais travailler l’après-midi.
Lion souriant à Saint Andrew Square.
Victoria Street. La ville change sans cesse de niveaux.
Black Friars Street.
Lors d’une soirée de conteuses d’histoires traditionnelles dans un café, j’ai dessiné dans mon carnet ; et aussi, aux endroits où je travaille, dans mon cahier, toujours avec mon stylo quatre couleurs.
Les cerfs, les licornes et autres animaux sont partout représentés.
Au National Portrait Gallery, l’histoire de l’Écosse sur les murs et le ciel constellé au plafond. L’entrée est gratuite mais un portier de grand style vous ouvre la porte et la referme derrière vous comme si vous étiez reines et rois.
Après une bonne heure de marche dans la nature, sous les arbres, dans le chant des oiseaux (mais c’est toujours Édimbourg), voici Leith, qui fait aussi partie de la ville, avec son port.
C’est jour de matchs de rugby, au pub l’ambiance est plus que chaleureuse et tant d’hommes sont en kilt, quel bonheur.
Toujours à Leith, passage par une brasserie, la Campervan Brewery, installée dans un endroit improbable où l’on rencontre des gens merveilleux au sens littéraire du terme. Sa devise est inspirée d’un vers de Tolkien disant que tous ceux qui errent ne sont pas perdus.
à Édimbourg, photos Alina Reyes
J’ai pris quelques photos avant que la nuit ne tombe, dans cet entre-deux où se rencontrent la lumière naturelle et la lumière électrique.





Ces graphismes m’inspirent.







Pendant tout le vol j’ai pu contempler ce croissant de lune à ma fenêtre
Avec un bougé de l’appareil, il s’est démultiplié
Et puis à la fin, il est devenu doré
Dès huit heures par ce matin radieux je suis partie, réaliser un rêve fait en décembre dernier : m’installer pour de longues heures dans ce café pour travailler, sous le regard de sir Walter Scott
et d’un affreux banquier me présentant une valise de billets pour m’inciter à en gagner
J’ai déjeuné sur un banc au parc, face à l’
dans l’avion depuis Paris et à Edimbourg, photos Alina Reyes