photos Alina Reyes, suite des images d’hier, voir note précédente
*
photos Alina Reyes, suite des images d’hier, voir note précédente
*
aujourd’hui aux angles de la rue Mouffetard à Paris, photos Alina Reyes
*
image trouvée ici
Sur l’île d’Okinawa, dans les ruines du château Katsuren, des archéologues viennent de retrouver des pièces romaines datant du troisième ou quatrième siècle avant notre ère. On ignore comment elles sont arrivées là.
Dans une grotte de la même île, ont été aussi retrouvés les plus vieux hameçons du monde : ils ont 23 000 ans. On ignorait que les hommes préhistoriques étaient si avancés à cette époque.
À Okinawa, pays de centenaires, soixante ans signe une renaissance, et l’âge est une fête aux secrets ouverts.


cet après-midi à Paris, photos Alina Reyes (pour les deux dernières images à la Bastille, comme je n’y vois pas très bien, j’ai appuyé sur le bouton film au lieu de photographier – ce sont donc deux captures d’écran)
*
De même que je travaille dans plusieurs bibliothèques, je vais et lis dans plusieurs jardins, dont celui de l’Allée haute, très paisible et très beau en automne, à la Pitié-Salpêtrière.
Tous ces jours derniers (voir mes notes précédentes), les médias sont toujours là, attendant l’annonce de la mort de Jacques Chirac, caméras dehors, journalistes patientant des journées entières assis sur des bancs ou dans leurs voitures.
On croirait les entendre croasser.
J’ai failli me faire écraser par une ambulance qui sortait tranquillement de l’hôpital, pas du tout pressée, alors que j’étais en train de traverser de façon tout à fait régulière sur un passage piétons, de l’autre côté du boulevard. En arrivant à moi soudain elle a accéléré, foncé sur moi. Le temps s’est décomposé, j’ai vu le visage largement souriant du chauffeur tandis que je bondissais sur le côté, juste à temps pour en réchapper. Il a poursuivi son chemin sans ralentir, tandis que deux personnes qui avaient assisté à la scène depuis le trottoir restaient médusées. J’ai vu que la rue où elle s’engageait était bloquée par un camion-poubelle, je l’ai rattrapée, j’ai frappé à la vitre, que cet ambulancier fou a quand même daigné baisser, et j’ai demandé explications et excuses. Tout ce qu’il a trouvé à dire c’est qu’il n’avait pas fait exprès. Décidément la mort rôde par là. N’est-ce pas romanesque ? Tant que nous ne nous laissons pas attraper ;-) Je suis entrée et j’ai passé un bel et bon moment à lire sous les arbres.


J’ai aussi photographié une autre oeuvre de l’exposition en cours. Celle-ci est de Marissa Lopez
photos Alina Reyes
*


Ceux qui par leur politique inique, à l’extérieur ou à l’intérieur, sèment la guerre et réclament la paix sans rétablir la justice ne demandent en fait qu’un armistice de la honte, soumission et collaboration aux forces de la mort.
Églises, mafias, milieux… ces mondes dans le monde, à la fois concurrents et alliés, soumis au pire du monde, ces mondes parallèles où l’humain est proie et le crime fait droit, tendent un miroir au monde ordinaire chaque fois qu’il agit au mépris de la loi ou suit des lois iniques.
Le monde des manipulations et des manigances, si bas, si faux, si lâche, si bête, fait souffrir tout être doté d’un sens de la justesse, et notamment les simples et les génies, par définition animés de ce sens au plus haut point.
Contrairement à ce que prétendent les tenants de l’iniquité, la souffrance n’a aucune vertu. Elle détruit la vie des justes et n’a pas de prise sur les hommes sans justesse, déjà pris par la mort. Refuser de collaborer avec les systèmes iniques, c’est chaque jour contribuer à garder les vivants.

photos Alina Reyes, hier à Paris : les médias faisant toujours le pied de grue devant la Pitié-Salpêtrière, et un homme sur le toit de sa péniche
*
bibliothèque universitaire Censier / Sorbonne Nouvelle
*
Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne (BIS)
*
Bibliothèque publique du rez-de-chaussée du Jardin des Plantes
*
Hall d’entrée de la bibliothèque Sainte-Geneviève
*

Bibliothèque du deuxième étage du Jardin des Plantes, réservée aux chercheurs (et une grande peinture d’Émile Bin entre les deux étages)
Je travaille aussi dans d’autres bibliothèques, mais il n’est pas évident d’y faire des photos, le calme ne doit pas être troublé et la discrétion doit être préservée ! En tout cas c’est un bonheur. J’actualiserai la note avec d’autres photos quand j’aurai la possibilité d’en faire de nouvelles.
Et puis quand j’ai envie de prendre l’air, une heure de lecture studieuse sous le pin à crochets du jardin alpin du Jardin des Plantes, un endroit joliment isolé.
à Paris, photos Alina Reyes
*