au Jardin des Plantes ces jours-ci, photo Alina Reyes
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Je ne veux pas vendre Voyage en librairie et si j’en avais la possibilité, j’en retirerais mes autres livres de théologie chrétienne, au moins jusqu’à ce que je sente qu’ils ne pourront plus être récupérés, ni servir à cette inique, irrécupérable et moribonde Église. Je ne les renie pas, je suis pour que les livres et les enfants arrivent librement. Seulement c’était aussi des romans, et il est important de prendre la part romanesque en eux pour ce qu’elle est. Le roman est un moment de la vie. Et j’ai d’autres romans à écrire, j’en ai déjà écrit un, Chambres noires. Tous mes romans diffèrent les uns des autres, je n’aime ni la répétition ni l’enfermement ni la combine ni la facilité – et je voudrais faire toujours plus difficile pour un résultat toujours plus facile, mais je ne suis pas sûre du tout qu’en art, on progresse. Pour l’instant je suis heureuse de travailler pour l’agreg et pour ma thèse ; je veux continuer à servir, comme tout homme et toute femme de bonne volonté, à servir par où je peux le mieux le faire : écrire et je l’espère, bientôt, enseigner.
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hier à Paris, du pont d’Austerlitz, photos Alina Reyes
Chaque jour cette semaine depuis le bus en revenant d’Arcueil je voyais cette nouvelle fresque de Mosko et je me disais que j’irais la voir à pied samedi près de la Butte aux Cailles (où j’ai fait bien d’autres photos au cours du temps, à voir sous le mot-clé street art). Puis j’ai continué à me promener dans le quartier, où j’ai photographié quelques autres œuvres nouvelles.













Depuis lundi et jusqu’à vendredi, tous les jours, je passe les écrits de l’agrégation de Lettres modernes, à Arcueil. Lundi la dissertation de littérature française portait sur Ronsard, aujourd’hui c’était les épreuves de grammaire du français d’avant et d’après 1500, demain mercredi la dissertation de littérature comparée (7 heures aussi), jeudi la version de grec ancien, vendredi la version d’anglais.