Les vendu·e·s volontaires estiment qu’il n’est pas bien terrible d’être vendu. Telle Christine Angot vendant son anticharme à la télé : selon elle, les Noirs déportés et esclavagisés étaient bien nourris (comme elle est bien payée) donc leur esclavage (comme sa servitude) valait bien mieux que d’être menacé de mort. Outre l’ignominie de ce négationnisme, son ignorance crasse des réalités historiques et la bêtise de sa comparaison entre Shoah et esclavage, ses propos révèlent bien le fond de non-pensée de tous ces polichinelles achetés par le système : mieux vaut, pour eux, se vendre qu’être mort médiatiquement.
Angot au départ avait la possibilité d’une œuvre comme Houellebecq eut la possibilité d’une vie. Ils ont préféré bouffer à la gamelle, télé, légion d’honneur et autres colifichets qui leur mangent l’intelligence jusqu’au trognon. La servitude volontaire n’est pas le fait du peuple mais celui des courtisans et des princes de ce monde, tout et tous inféodés à sa gueule puante.
Allez, quelques œuvres de Street Art parmi celles que je n’avais pas encore photographiées dans le treizième arrondissement, pour se nettoyer du spectacle de la misère.
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J’adore quand le Street Art se balade, sur camion ou sur métro et autres trains
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Ça dit quoi ? Ben, c’est comme avec les animaux, faut le sentir
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une fresque de Jorge Rodriguez-Gerada et des Parisiens en mouvement
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Invader ? Et la lumière est
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Mon reflet dans une porte vitrée, une œuvre de Street Art encore plus éphémère que les autres
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la Joconde d’Okuda
à Paris 13e ces jours-ci, photos Alina Reyes
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