« Impossible de ne pas faire un peu de mysticisme.
« Il semblerait que certains « petits hommes verts » refusent de laisser des humains s’emparer de cet objet céleste, commente Maxime Chipouline. Nous pensions que nous allions pouvoir récupérer la « grande » météorite à une profondeur de 14 mètres, mais elle s’est enfoncée de plus en plus profondément dans la vase et nous parlons déjà de poursuivre les recherches à une profondeur de 16-20 mètres. Nous avons même inventé une nouvelle expression : « la vase consciente ». Par ailleurs, il se passe des choses incroyables : le canot a disparu 5 fois, les moteurs tombent en panne, les appareils s’affolent : cette zone est apparemment remplie d’anomalies ! » »
À la recherche de la météorite de Tcheliabinsk : l’article entier dans La Russie d’Aujourd’hui.
Voir aussi : l’Église de la météorite de Tchéliabinsk, dans La Voix de la Russie
Et je ne savais pas que des fragments de la météorite sont tout près de chez moi, au Jardin des Plantes.
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Machines qui broyez les muscles et le sang
ouvrez un hublot pour l’orage,
que soit le roc visité par la foudre
humilié d’amour des pieds jusqu’à la tête.
Que soit le nom crié de sommet en sommet
frotté comme un galet de mer par les figures,
comme un galet blessé, une biche souffrante,
au bord des grandes eaux.
Le tremblement de terre est en route. Quel est
le mot de passe cri ou chanson ou sésame ?
L’arbre de l’existence
sera-t-il le premier des arbres foudroyés ?
Benjamin Fondane, Titanic