La Manifpourtousjugend

HitlerJugend

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« … fidèles à leurs habitudes, les participants à « la Manif pour tous » avaient amené des ribambelles de gamins pour démontrer leur esprit de famille. Tout à leur honneur sans doute, si ce n’est que ces enfants pour certains très jeunes n’avaient pas vraiment leur place dans la rue.
« Taubira casse-toi, Taubira dégage, Taubira tu sens mauvais, tes jours sont comptés. Nous sommes le peuple (100 personnes), on ne veut plus de ta loi. Non à la dictature socialiste », criaient les enfants, sans vraiment comprendre la portée de leurs mots, dans des mégaphones presque aussi gros qu’eux, sous le regard amusé de parents fiers de leurs progénitures.
L’inadmissible est arrivé avec une adolescente qui, du haut de ses 12 ans brandissait une peau de banane à l’attention de la ministre en criant : « une banane pour la guenon ». Même les CRS qui assuraient le cordon de sécurité n’en sont pas revenus. « Des propos passibles d’une interpellation pour injure à un ministre en exercice », commentait l’un d’eux.
Dans le palais de justice, la ministre n’a rien vu, ni perçu distinctement de ces injures et de ces messages de haine, indignes de la part de parents qui mettent en avant la famille et l’éducation des enfants. » Angers Mag

 

La Manif pour tous, mouvement multi-plagiaire par excellence, révèle sous tous ses masques son énorme bêtise fascisante. Comme ni ses fondateurs ni ses membres n’ont inventé le fil à couper le beurre, ils font exister le mouvement en copiant et détournant tout, pour ses affiches, l’esthétique de ses uniformes, son slogan « nous sommes le peuple »… Mais lorsqu’en août dernier à Berlin une délégation de la Manif pour tous défilait en compagnie de Karl Richter, vice-président du parti néo-nazi NPD, c’était peut-être le moment où ce mouvement s’approchait le plus de ce qu’il est réellement. La Hitlerjugend, Jeunesses hitlériennes, ne recrutait quand même pas des membres aussi jeunes que les enfants en bas âge employés par la Manif pour tous comme boucliers face à la police, mais ces jeunes pousses entraînées à scander des slogans indignes ou à lancer des injures racistes eussent pu faire l’affaire.