Voici mes photos d’un merveilleux week-start dans cette magnifique contrée verdoyante, pleine d’eaux et de chevaux, de forêts et d’animaux, de châteaux et autres témoins de l’histoire ancienne de la France.
Aussitôt sortis du RER à Chantilly, nous sommes partis à pied.
Nous sommes passés derrière le musée du Cheval, nous avons longé l’hippodrome.
Moins d’une demi-heure plus tard, nous sommes arrivés à l’Auberge du Jeu de Paume, dans le Domaine de Chantilly, où nous avons fait un déjeuner gastronomique raffiné. Puis nous avons repris notre marche.
Après le château et ses étendues d’eau, nous sommes entrés dans la forêt.

Suivant le GR 11, nous avons eu la chance de rencontrer une biche


Il y a des élevages de chevaux partout.


Une fois arrivés dans la maison d’hôtes Le Brame, nous avons pris un peu de bon repos dans notre chambre (« La Chouette »), puis nous avons emprunté des VTT et sommes partis pour la soirée, dîner à quelques petits kilomètres de là au tout récent Hyatt Regency.
Dans cette chambre j’ai eu le désir de recommencer à écrire, dans un cahier, un journal intime, en plus de ce journal extime qui s’écrit sur ce blog depuis des années.

Le lendemain matin, ce mardi, nous avons enfourché de nouveau nos vélos et arpenté encore le pays.
Nous avons visité Senlis ; c’était jour de marché dans la très belle vieille cité


La cathédrale, l’une des premières cathédrales gothiques, et ce qui l’entoure, composent un univers admirable, enchanteur

Avec un jardin médiéval

des remparts, et une tour gallo-romaine du IIIe siècle

Tout près, le parc du château royal, en ruine; y eut lieu l’élection de Hugues Capet en 987, puis il fut reconstruit vers 1130
J’adore le détail du petit écriteau rappelant qu’il est interdit de monter sur la statue de Diane. Bien sûr, c’est une déesse vierge, et elle sait se servir de son arc !
L’ancien prieuré et la bouteille de Fanta abandonnée
Le splendide hêtre pourpre et son tronc aussi impressionnant que son feuillage

À l’arrière-plan du puits, un « déjeuner sur l’herbe »

Puis nous quittons Senlis, et toujours à VTT, par petites routes et sentiers sablonneux et forestiers, nous continuons la visite du pays
Champs de blé
Monument marquant l’endroit où l’abbé Prévost est mort, terrassé par une « crise d’apoplexie » (Le pèlerinage sur les traces de cet auteur fut l’une des étapes de Madame Terre !)

Puis nous avons rendu les vélos, et nous sommes repartis à pied, jusqu’à l’arrêt de bus pour Chantilly, très cinématographique je trouve, d’où nous sommes rentrés à Paris
Ces 6 et 7 mai 2019, photos Alina Reyes
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Le jardin (là jardin des Plantes)
« Les murs renversés deviennent des ponts »
L’atelier
« Dessiner rend heureux »



Ces jours-ci à Paris, par tous les temps, photos Alina Reyes
Jeanne d’Arc – à l’endroit où les flics ont séparé la manif en deux nasses – a été accessoirisée de couleurs printanières







Il pleuvait dru pendant que je remontais les boulevards Saint-Marcel et de l’Hôpital, la capuche sur la tête et quelques gouttes sur l’objectif, me régalant des lectures sauvages laissées par les manifestants


Un gilet jaune aux grilles de la Pitié-Salpêtrière. Castaner, ravale ton vomi de mensonge, ils n’ont pas « attaqué l’hôpital » !

place d’Italie
et je redescends le boulevard de l’Hôpital par l’autre trottoir






Le fameux portail par où certains sont allés se mettre à l’abri des gaz
Ce ne sont pas les manifestants qui font souffrir l’hôpital, c’est le gouvernement
« Rage against the Macro », le slogan était brandi dans la manif aussi
Sur le côté du monument à la gloire de l’aliéniste Pinel, un hommage en couleur à la statue de la femme allaitante






Et toutes les rues adjacentes ont été bloquées (d’où la nasse où nous avons plus tard été pris)
Les médias étaient là aussi
…dont Taranis News (suivi depuis longtemps sur ce blog), avec un souriant Gaspard Glanz !
Et d’autres gentils
Voilà la manif. Cette fois je ne l’ai pas arpentée d’un bout à l’autre, j’ai choisi de la photographier en restant à peu près au même endroit (souvent juchée sur un banc). Je l’ai ainsi vue défiler pendant une heure et demie, avant le nassage. Ça fait du monde.
Il y avait pas mal de Gilets jaunes

et des masques de Benalla

Ce qui me plaît beaucoup c’est de photographier les gens qui défilent


Le cygne noir des black blocs, qui a ensuite été détruit par la police


Dans le coin en bas à gauche de l’image il me regarde pas content, mais le suivant au même endroit est content, lui
Les street medics sont là




Un peu plus loin, ça gaze. Je me suis déjà trouvée au milieu des gaz dans une autre manif, je préfère éviter.






Voici la fanfare. J’ai fait une petite vidéo, je la mets à la fin de la note.




Voici la CGT, avec son cordon de sécurité, que des manifestantes à côté de moi critiquaient vivement (service d’ordre qui ne leur a pas évité d’être agressés par la police à coups de grenades lacrymogènes)







Et voilà, on est bloqués, nassés. Des manifestants empêchés d’avancer reviennent dans l’autre sens. Il va y avoir des affrontements jusqu’à la fin de la manif, j’arrête là mon reportage, laissant à des reporters comme Gaspard Glanz et d’autres, plus pros et plus équipés que moi, la tâche nécessaire de montrer aussi les violences, notamment policières.
Cet après-midi à Paris 5e et 13e, photos Alina Reyes
Interdiction de laisser des voitures garées
Tous les magasins ont obligation d’être fermés et protégés

Idem pour les banques
et les cafés, les restaurants, hôtels et autres

Les vélibs ont été retirés des stations, mais des véhicules de police attendent sur le boulevard désert






Ce matin à Paris 5e et 13e, photos Alina Reyes