*
Face au Covid 19, je note deux attitudes parmi ceux qui l’ont contracté : il y a les gens qui se demandent où ils ont pu l’attraper, et ceux qui craignent d’avoir pu le transmettre à d’autres. Dans la première catégorie, nombre d’ex-minimisateurs de la maladie, qui leur semble n’être rien tant qu’elle ne touche que les autres, et qui devient tout lorsqu’ils en sont eux-mêmes atteints. Survolant le texte de Michel Onfray tout au très long duquel il narre ses affres de covidé, comme s’il était le premier au monde à avoir été atteint par le virus, j’ai souri dans ma tête en songeant que si Nietzsche, dont se réclame Onfray, remarquait avec justesse que les chrétiens n’ont pas des têtes de ressuscités, on peut remarquer aussi que bien des nietzschéens sont loin d’avoir des têtes et des corps de surhommes.
Je continue à traduire, avec immense bonheur, Homère. Mais j’arrête là le feuilleton en ligne de ma traduction. Sans doute en donnerai-je quelques autres morceaux à l’occasion et on pourra toujours lire les trois premiers chants dans leur entier ici, ici et là.
De mes trois dernières peintures ci-dessus, les deux dernières sont des repeintures.
*