Ce lundi c’était la réouverture de la BnF pour les chercheurs. Images, et deuxième poème des Voix sous les pierres, où l’on pourra reconnaître tant de gens des médias et de la politique, en ce jour de remaniement ministériel comme avant.




Aujourd’hui à Paris, photos Alina Reyes
*
Le chroniqueur Whedon
Être capable de tout savoir sur tout, et l’endroit et l’envers,
Être de tous les bords, être tout, à chaque instant tourner la veste,
Pervertir la vérité, en faire un instrument,
Tirer sur la corde des bons sentiments, des passions
À des fins malfaisantes,
Porter un masque comme les acteurs grecs –
Un journal de huit pages – derrière lequel on se cache
Pour beugler dans le haut-parleur :
« C’est moi, le géant ! »
Mener de ce fait la vie d’un voleur à la tire,
Empoisonné par les paroles anonymes
De votre âme réfugiée dans la clandestinité,
Étouffer les scandales pour de l’argent
Et les exhumer aux vents de la vengeance,
Ou vendre des articles
Pour briser les réputations, les corps si nécessaire,
Vaincre à n’importe quel prix, mais non point en risquant sa vie,
Tirer gloire d’un pouvoir démoniaque, miner la civilisation
Comme un enfant paranoïaque pose une bûche sur la voie
Pour faire dérailler l’express…
Être chroniqueur, comme je l’étais,
Puis reposer ici, près de la rivière, à l’endroit
Où s’écoulent les égouts du village,
Où l’on déverse les ordures, les boîtes vides et le produit
Des avortements clandestins !
Edgar Lee Masters, excellemment traduit par Patrick Reumaux
Voir note précédente pour brève présentation du livre et autre épitaphe

Aujourd’hui à ma table au rez-de-forêt de la BnF. Quelle merveille de pouvoir se faire apporter n’importe quel livre quand on a soudain envie, au cours du travail, de le consulter. Je m’y rends sur Turquoise, ma monture (mon vélo) et y passe des journées entières.
Des gens qui répètent des chorégraphies sur les parvis de la BnF, en début d’après-midi quand j’arrive et en fin d’après-midi quand je repars… 





Les toits de la Sorbonne vus de l’intérieur… 












Hier et avant-avant-hier à Paris, photos Alina Reyes





la Station F, « plus grand campus de start-up du monde »

et la BnF, grand bonheur
Aujourd’hui à Paris 13e, photos Alina Reyes




Dans le calme de la salle de lecture G, à côté de merveilleux rayonnages pleins de toutes sortes de dictionnaires de dizaines de langues.


Hier et aujourd’hui à Paris, photos Alina Reyes
La BnF, avec ses escaliers et sa dalle de bois, et les nuages reflétés dans ses quatre grands livres ouverts. Il faudra que j’aille y travailler.
*
*
J’ai encore photographié cet immeuble sous plusieurs points de vue. Dans ce quartier neuf, quand la lumière est belle, c’est vraiment magnifique.
Il s’agit d’un immeuble de logement social dessiné par l’architecte Bernard Bülher, quai d’Austerlitz sur l’îlot Fulton, où se trouvait la Tour 13, que j’avais photographiée toute peinte par des street artists avant sa démolition (ainsi que la péniche Le Corbusier, qui a coulé depuis) : 
*
*
*
Aujourd’hui à Paris 13e, photos Alina Reyes