Je suis restée un bon moment à la mosquée, puis dans la librairie d’en face, à contempler tous ces livres bien plus merveilleux que ceux qui s’apprêtent à faire la « rentrée littéraire ».
mosquée de Paris
Aujourd’hui, de Rimbaud à la mosquée
Aujourd’hui à Paris, photos Alina Reyes
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Recueillement et solidarité devant la Mosquée de Paris
À la Grande mosquée de Paris
la Grande Mosquée de Paris cet après-midi, photos Alina Reyes
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Je suis allée à la nouvelle salle de prière des femmes, bon, ce n’est pas si mal. On entre par la grande porte, on prend le petit jardin, on descend à l’entresol, et là on dispose d’une grande salle assez belle mais sombre. Le samedi après-midi, il y a plusieurs groupes de femmes, certaines avec leurs enfants, en train d’apprendre l’arabe coranique ou la récitation du Coran, selon les niveaux. J’ai parlé avec des sœurs, j’irai, incha’Allah. Pour cela c’est très bien, mais pour prier c’était tout de même mieux avant. Surtout quand on faisait la prière du vendredi dans le jardin. C’était si extraordinaire. Je le garde bien dans mon cœur. En espérant que cela sera de nouveau possible un jour.
Pour prier j’avais mis sur ma tête la belle écharpe en lin que m’a offerte Avi, juif marocain de mon quartier – il dit que le motif entrelacé représente les trois religions monothéistes.
Ensuite je me suis promenée dans la mosquée puis je me suis assise sur une marche dehors, dans l’odeur exquise des glycines, et j’ai songé, notamment à mon manuscrit, que j’avais emporté avec moi. Toute une après-midi au paradis.
Des femmes dans la mosquée
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J’avais déjà évoqué cette question, notamment en parlant de ma propre expérience à la Grande mosquée de Paris : ici.