Madonna, la Kabbale, l’Opus Dei, les fantômes du Vatican, et moi.

 

Avant-hier, mercredi, quand la trahison est devenue claire, j’ai pensé que la façon dont ils s’étaient comportés avec moi, me coupant insidieusement de tout le monde et de toute possibilité de gagner ma vie sinon en me soumettant à leur volonté sur mon livre Voyage et la fondation de mon Ordre, les Pèlerins d’Amour, cette façon d’isoler l’individu pour mieux le tenir, ce savoir-faire implacable et professionnel, rappelait les méthodes de l’Opus Dei, espèce de secte très proche du Vatican, sur laquelle j’ai lu un livre de journaliste assez accablant il y a quelques années, et qu’on appelle souvent « la sainte mafia » ou « la franc-maçonnerie blanche ».

Puis, comme il m’a été fait savoir souterrainement (l’Internet, quelle aubaine pour les opérations « discrètes ») que je me mêlais trop de politique, je me suis rappelé qu’il avait été prévu d’associer mon Ordre à venir avec Madonna, connue pour son appartenance à la Kabbale, et certainement pas pour son soutien à la Palestine. Dès que j’avais eu connaissance de ce projet, en 2012, je l’avais vivement rejeté. Tout de même, je viens d’avoir l’idée de demander à Google ce qu’il en était de ses liens avec la Kabbale, et c’est alors que j’ai appris qu’en 2011, elle s’en était éloignée pour se rapprocher de… l’Opus Dei. Tiens donc. Un peu avant, donc, de préparer ses concerts en Israël, où elle allait chanter avec des croix et des danseurs… vêtus en moines, de rouge avec une grande capuche, comme les membres de mon Ordre à venir. Voilà ce qu’on était en train de trafiquer avec mon projet, sans m’avoir demandé mon avis ni m’en avoir prévenue.

J’aurais bien voulu éclaircir tout cela avec Benoît XVI, entre quatre-z-yeux, mais cet « amoureux de la vérité », depuis plus de deux ans que je le lui demande, n’a pas voulu me recevoir, tout en faisant miroiter, par une intense autant que souterraine communication, tout au long de tout ce temps, la possibilité d’un prochain règlement de la question. Depuis trois ans je me bats avec et contre les fantômes du Vatican. Avec, parce que j’ai toujours gardé espoir que nous arriverions à nous entendre sur la mise en œuvre de ce projet, par moi inventé et envoyé au pape, qui consistait à fonder une œuvre de paix entre les trois religions monothéistes, en Terre Sainte pour commencer. J’ai écrit un livre de plus de mille pages pour le précéder et l’accompagner, c’est un travail sérieux. Mais plus encore qu’avec, j’ai dû me battre contre ces fantômes du Vatican, qui ne voulaient décidément pas s’incarner et semblaient bien décidés, tout en me flattant abondamment, à s’emparer de la chose et à la mener à leur façon. Il ne me restait plus qu’à jouer le rôle d’une Mère Teresa ou d’un saint François d’aujourd’hui, avec toute la fraîcheur énorme que j’apportais. Il ne leur venait pas à l’idée que si j’avais été capable d’écrire un tel livre et de fonder un tel projet, j’étais tout autant capable de refuser la tutelle qu’ils prétendaient m’imposer.

Refuser, c’est bien ce que j’ai fait, constamment. S’ils avaient été honnêtes, ils m’auraient dit ce qu’il en était, quelles conditions je devais accepter si je voulais travailler avec eux. Les choses auraient été claires, j’aurais refusé bien sûr, et j’aurais ainsi pu avancer autrement, sans eux. Mais non, après avoir été dans un premier temps très stupéfaits de voir que je refusais la « gloire » qu’ils me préparaient pour ce monde (starisation) et pour l’autre monde (ne me fit-on pas savoir qu’avoir été « ami » avec le pape aidait beaucoup pour les dossiers de sanctification – ce qui déclencha ma colère et ma consternation), une fois leur première stupéfaction passée donc, ils continuèrent en semblant comprendre ma réaction et se diriger vers une possibilité d’entente plus simple et plus honnête. Ce n’était qu’un leurre, je le voyais tout en continuant à me battre pour que cela change, puisque après tout ils n’abandonnaient pas la partie.

Plusieurs fois cependant j’ai essayé de faire autrement. J’ai proposé mon livre à d’autres éditeurs. Depuis bientôt trente ans j’ai publié plus de trente livres chez beaucoup d’éditeurs, des plus petits aux plus grands, j’ai vécu exclusivement de cela, je sais comment cela marche. Mais là, tout était bloqué. Si j’avais une réponse positive, quelques jours après c’en était fini, tout contact était coupé, toute explication m’était refusée. Comme j’étais ruinée, j’ai mis en vente mon seul bien, ma petite grange à la montagne – j’aurai bientôt l’argent de la vente, dont il ne me restera presque rien après avoir remboursé les dettes accumulées pendant tout ce temps pour payer mon loyer et le reste. J’ai cherché du travail. Je ne sais si j’aurais eu normalement des chances d’avoir des réponses positives à mes démarches, mais je sais que mes communications étaient surveillées, le sont probablement toujours, et que si donc quelqu’un avait pu accepter de m’embaucher il en aurait été de toute façon dissuadé.

Cependant j’ai continué à me battre, à refuser l’inacceptable. Il y a quelques semaines, j’ai écrit à Benoît XVI pour lui dire que je ne céderais pas dans ces conditions iniques, lui demander une rencontre afin de parler franchement, et lui dire que j’espérais encore que nous pourrions sauver la situation. Pas de réponse, sinon des réponses comme toujours souterraines (beaucoup de gens parlent sur Internet, des gens d’Église, le pape lui-même, des journalistes, bien d’autres encore, c’est ainsi que la communication s’est organisée ces dernières années avec moi – et la répression par la même occasion). Finalement la vérité a fini par sortir, à savoir qu’il était hors de question que je puisse travailler avec l’Église autrement que dans la soumission à l’Église.

Pourquoi pas, mais alors il fallait le dire tout de suite, au lieu de me conduire à la ruine afin que je finisse par accepter. Ils n’ont pas imaginé que même conduite au bout du rouleau, j’aurais préféré mourir plutôt que d’accepter cela. Je suis un être libre et debout, ils n’ont pas l’air de savoir ce que c’est.

Et maintenant je pose la question : est-ce l’Opus Dei qui s’est occupé de cela ? Comment a-t-on pu se permettre de faire circuler ce projet, que j’ai envoyé en toute confiance au pape, chez des gens dont je n’aurais absolument pas voulu m’approcher ? Le Père Escriva, fondateur de l’Opus, béatifié expéditivement après sa mort, avait écrit un jour à propos de l’Église : « Le mal vient du dedans et d’en haut. Il y a une réelle pourriture, et actuellement il semble que le Corps mystique du Christ soit un cadavre en décomposition, qui pue. » Il avait sans doute raison. Mais que penser, entre autres tribulations douteuses, de son propre soutien à Franco, selon lui sauveur du christianisme avec l’aide d’Hitler ? Car, dit-il, « Hitler contre les juifs, Hitler contre les slaves, c’était Hitler contre le communisme. » Aujourd’hui j’ai la fort désagréable impression que la politique de ses successeurs, dans mon affaire avec Madonna, fut : le sionisme contre les chrétiens de Terre Sainte, le sionisme contre les Palestiniens, peu importe puisque c’est le sionisme contre l’islam. C’est-à-dire, exactement l’inverse de l’esprit de mon projet. L’inversion et l’occultation sont œuvres du diable, et je comprends que s’il était question de me tromper aussi gravement, ni le pape ni personne d’autre n’ait voulu se risquer à un entretien avec moi.

Il y a quelques jours, on a vu Madonna retourner chez ses kabbalistes. A-t-elle laissé tomber l’Opus ? Qu’elle erre dans les tunnels du monde autant qu’elle veut, elle n’ira pas bien loin. De mon côté l’histoire avec les fantômes et les stars c’est fini, mais après la fin ce n’est jamais la fin pour la Parole. Elle est vivante !

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Un article du Monde diplomatique sur l’Opus Dei

ajout du 3 février 2013 : quand j’ai mis en lien cet article très instructif du Monde diplomatique sur l’Opus Dei, avant-hier, la page existait bel et bien. Aujourd’hui elle n’existe plus… Le cache google est encore disponible ici.

On peut trouver bien d’autres documentations sur l’Opus Dei sur Internet, en dehors de leur notice wikipedia qui semble très « sous contrôle ». Par exemple cette brève page.

 

Le ministre caché

Je suis allée vers l’église aussi pour trouver refuge contre le satan qui me poursuivait. C’est l’une des premières choses dont j’ai parlé au premier prêtre que j’ai rencontré. Mais j’ai compris que le satan était en fait le ministre caché de leur maison. Je les ai avertis maintes et maintes fois, en vain. Ils ont essayé de me convaincre que le satan n’existait pas en dehors de ma tête, et c’était comme essayer de convaincre un homme que des bourreaux torturent dans un sale sous-sol qu’il ne s’agit que de son combat spirituel, qu’il est en train de se faire mal lui-même. Et les bourreaux se relayaient. Comment croire que l’homme est capable d’une si grande abjection ? Si je dis vrai, parlant de Dieu, comment dirais-je faux, parlant du diable ?

Mais rien n’arrive que Dieu ne le regarde, et ils ne savent pas ce qu’est Dieu. Dieu m’a tenue en vie afin que je puisse témoigner de la contamination de l’homme, vider les poubelles des âmes. Jamais ils n’ont voulu entendre l’horreur concrète qui m’était faite et que je voulais de vive voix leur dire. Et Dieu m’a dit, me les montrant : voilà le non-homme. Mais ils ne le savent pas. Ils se croient dans leur droit, le droit du singe qui se bouche les yeux, les oreilles, et qui émet avec sa bouche des leçons.

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Tout à l’heure dans ma rue, la manifestation pour le « mariage pour tous »

aujourd'hui à Paris, photos Alina Reyes

 

Je suis sortie pour prendre l’air, et je suis tombée sur la manifestation pour « le mariage pour tous ». Des bobos sympas, mais on se demande si le fond de leur âme est si clair qu’ils veulent le croire, à les entendre et les voir scander et afficher des slogans orduriers dirigés contre des personnes de façon nominative, en particulier Benoît XVI ou Hollande. Imaginons la réaction si ces derniers les insultaient de la même façon. Plus drôle, leur « Barjot t’es foutue les pédés sont dans la rue », repris à chœur joie – normal, Barjot et le lobby gay sont du même monde. Au milieu de la manif une Rom essayait de caser son journal de sans-abri, certes on ne pouvait pas la prendre pour une des manifestants. Je le lui aurais bien acheté mais je n’avais plus une pièce, et quand je suis passée au distributeur il a rejeté ma demande, plus rien sur le compte. Bon, j’ai continué à marcher. Boulevard de l’Hôpital, chaque fois que passait un métro aérien, il klaxonnait les manifestants, qui poussaient des cris de joie.

Je suis entrée dans le jardin, je l’ai traversé. Les laissant continuer à manifester pour quelque chose qui n’a pas de sens : le mariage civil, qu’il soit hétéro ou homo. Et pour un droit, le droit à l’enfant, qui n’existe absolument pas.

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« Propriété des absents ». Sur le vol de milliers de livres par Israël lors de la Nakba


image trouvée ici

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À l’occasion de la sortie d’un film sur cette affaire, un article d’Ofer Aderet, initialement paru dans Haaretz, ici partiellement traduit :

 

La Bibliothèque Nationale de Jérusalem abrite plus de huit mille volumes qui appartenaient aux Palestiniens qui ont fui le pays ou en ont été chassés en 1948.

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Mais les livres ont-ils été recueillis, ou pillés ? Leur collecte entrait-elle dans le cadre d’une opération de sauvetage israélienne, ou fit-elle partie d’une destruction systématique de la culture palestinienne ?

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De mai 1948 jusqu’à la fin février 1949, des employés de la bibliothèque, pour l’occasion accompagnés de soldats, ont récolté quelque trente mille livres, journaux et manuscrits laissés derrière eux par les habitants arabes de Jérusalem. Outre cela, des milliers d’autres livres ont été recueillis, qui avaient appartenu à des écoles et à des églises, sur des sujets variés : droit, droit religieux, interprétations du Coran, œuvres littéraires, traductions, littérature scientifique, histoire et philosophie.

(…)

Selon la loi, les livres constituent la « propriété des absents » (…) Lorsqu’il fut demandé s’il était envisagé de retourner les livres à leurs propriétaires légitimes, en les transférant à l’Autorité palestinienne ou à l’une des universités des territoires, les fonctionnaires du bureau de la propriété des absents et le Ministère des Finances n’ont donné aucune réponse.

Une autre question reste sans réponse : qu’est-il arrivé aux milliers de livres supplémentaires qui furent pris par l’armée et n’apparaissent pas sur les listes de la bibliothèque ? Quelques documents montrent que plusieurs de ces livres ont été vendus aux enchères publiques. Il se peut que certains aient été enterrés dans les collections de la bibliothèque, voire même déchiquetés. À la bibliothèque, on n’est pas désireux de parler de toute cette affaire, et on prétend qu’il n’est pas de la responsabilité de la bibliothèque de prendre des mesures particulières maintenant en ce qui concerne les livres.

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Qui baise qui ? Nouvelles du monde mondain

 

Le CFCM a retiré sa plainte contre Jean-François Copé, après qu’il a pourtant déclaré sur RTL qu’il ne s’excusait nullement de sa misérable saillie sur le pain au chocolat, jetant l’anathème sur le Ramadan.

Le célèbre présentateur télé anglais Jimmy Savile, en 54 ans d’exercice, et la dernière fois à l’âge de 82 ans, a abusé en toute impunité de près de six cents adolescentes ou même enfants de moins de dix ans.

La porte-parole de la manifestation contre le mariage pour tous, qui s’est auto-proclamée « attachée de presse de Jésus », grâce à quoi elle est partout présente dans les médias, tient son nom d’elle-même : Frigide Barjot.

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