ces jours-ci à Paris 13e et 5e, photos Alina Reyes
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J’avais l’intention d’aller cet après-midi à Montmartre, notamment à la Halle Saint Pierre voir les films sur les Bâtisseurs de l’imaginaire présentés par Claude et Clovis Prévost à l’occasion de la réédition de leur livre (pour le côté intérieur, peut-être faudrait-il y ajouter Nathalie Lopizzo ?). Mais hier soir, au retour de la Sorbonne, j’ai marché dans Paris et à cause de l’intense pollution je suis rentrée avec une migraine tenace, qui continuait ce matin. Je vais donc éviter de marcher aujourd’hui, d’autant que quand je suis à Montmartre il faut que je me balade, que je grimpe rues et escaliers… c’est le premier quartier où j’ai vécu à Paris, c’est aussi celui où, en rêve, je me suis baladée une fois morte, bienheureux fantôme ou esprit. Quand même, la pollution tue : si c’est bon d’avoir des fantômes en ville, il faudrait aussi y conserver des vivants, et qui ne soient pas empêchés d’y faire du sport sans sacrifier leurs poumons ! Vite, de plus en plus de transports en commun et non polluants, et de moins en moins de voitures !
« Quelque part entre les chênes à Beauregard, un homme a dés-
habillé le sol de sa terre. Dix-neuf années durant, Roger Rousseau
s’est laissé guider par les formes, la profondeur et le langage de la
roche. «