acrylique sur papier coton 31×41 cm
Acrylique sur papier coton 31×41 cm
Et deux détails :
Je suis allée acheter le matériel cet après-midi. Pour ma première peinture à l’acrylique (et sur carton toilé de 41×31 cm), je me suis inspirée d’une peinture que j’avais faite à la gouache l’année dernière.
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photo Ulf Andersen, 1990
bébé Joachim, t-shirt Keith Haring, photo Marie Hennechart, 1996
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avec gouache, et coquillages, galets, bout de verre poli ramassés sur la plage, duvet de cygne, fève lune, pendentif soleil et boucle d’oreille poisson
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Une à une, gouttes
de pluie sur le pavé gris
mouillent les chaussures.
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J’entends les nuages
leurs chapelets de mots d’eau
culbutant la terre.
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Si c’est le vent ou
le lointain bruit de la ville,
qui sait ? Cela chante.
Les saints modernes, ce sont les lanceurs d’alerte. Ceux qui, de leurs seules faibles forces, tirent ce monde des ténèbres où il s’enfonce, et sont persécutés en retour par ceux qui veulent garder la loi des ténèbres.
Ce monde est plein de morts-vivants, mais ses jeunes sont vivants, ses jeunes eux aussi si souvent sacrifiés, massivement sacrifiés, dont le sang crie justice. Chaque instant vécu en juste vaut infiniment mieux que les existences entières des goinfres du monde.
La punition des goinfres, des iniques, c’est d’avoir le cœur sec, le sang caillé, gâté, et d’aller vers la mort sans avoir connu la vie, ou en l’ayant perdue.
L’amour, celui qui rend libre et vrai, le seul qui soit, est l’unique gloire.
Au creux du jardin
parsemé de feuilles mortes
une rose fraîche.
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Le vent vient et vaque
où les seuls bras nus qu’il reste
sont ceux des statues.
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Le cuivre verdit
La verdure devient rouge
autour des sculptures