Écriture, process

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rue Buffon aujourd’hui, photo Alina Reyes

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J’ai regardé le match de foot, consciente que la vision des évolutions sur le terrain était en train de m’aider pour le travail sur mon roman, auquel j’ai déjà bien œuvré aujourd’hui. C’est une question mentale, de mécanisme dans la tête, genre rubik’s cube, un processus qui fonctionne de lui-même du moment qu’il est alimenté. Yes.

Je suis donc à la rue, mais j’ai de bonnes jambes

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photos Alina Reyes

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J’avais rendez-vous, il y a eu un problème de bus, je suis arrivée avec un quart d’heure de retard, mon rendez-vous était parti. Un tel manque de patience m’a stupéfaite, mais bon, j’en ai profité pour retraverser tranquillement Paris à pied. En chemin je me suis arrêtée à Saint-Nicolas des Champs, où j’ai prié intérieurement la Fatiha devant le Saint-Sacrement, puis, paisiblement, la prière de Jésus en russe. J’aimais faire des retraites au carmel, je ne peux plus en faire depuis qu’ils se sont mis à me surveiller, à cause de l’intérêt que je pouvais représenter, avec mes livres et mon projet d’ordre monastique. J’ai ensuite aimé aller prier en plein air le vendredi à la Grande Mosquée, je ne peux plus y aller non plus, depuis qu’ils ont transféré la salle de prière des femmes au sous-sol. Si chacun refusait d’accepter ce qui est inacceptable, ceux qui commettent des abus de pouvoir n’auraient plus de pouvoir. Là où les religions, quelles qu’elles soient, marchent encore bien, elles seront confrontées à la perte des fidèles dès que les peuples, et notamment parmi les peuples les femmes, deviendront plus conscients de leurs droits et de leur dignité. Mes descendants, charnels et spirituels, prient et prieront libres.

Résumé

En rêve, j’étais avec Jacques et une amie à lui, petite, enveloppée, simplement vêtue de blanc, une grande croyante qui était ou allait être religieuse, et à qui je prenais le bras pour marcher, Jacques marchant à ma gauche, lui. Nous nous rendions à une célébration chrétienne, et assise sur les gradins à côté de Jacques, je pleurais d’avoir eu à partir. La deuxième partie du rêve, simultanée ou postérieure, se passait en effet à la montagne, où j’étais à la maison avec ma famille. Pierre et des amis à lui nous harcelaient pour la détruire ici et là, je faisais de mon mieux pour que les gars ne s’en aperçoivent pas et j’étais sans cesse à réparer ce qu’ils avaient détruit, un escalier etc. Puis je sortais la nuit dans la montagne, afin qu’ils s’occupent de me poursuivre plutôt que de s’en prendre à notre maison. Je courais et faisais des bonds prodigieux dans la neige, les roches, la forêt, ils étaient complètement incapables de me suivre. À la fin il était déclaré par des anges que j’appartenais à la neige.