« C’est la domination, l’idée qu’il y a un rapport de pouvoir qui impose sa loi aux individus, c’est cette idée-là que les Grecs ont essayé d’éliminer. (…) C’est le débat qui est le moteur maintenant des décisions collectives. C’est l’analyse intellectuelle qui est le moteur de la discussion. » « La Grèce ne se comprend que si on fait une recherche comparative. »
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Et cette vidéo, parmi d’autres, de Canal éducatif à la demande
Mois : septembre 2016
Rentrée !
Hier, allant travailler pour ma thèse à la bibliothèque de la Sorbonne, je suis passée devant le Collège de France, où je voulais prendre un programme des cours. Il n’était pas encore ouvert, mais j’ai photographié le bel arbre qui s’élève en face, et contemplé les feuilles mortes qui commençaient à joncher le trottoir : le bel automne approche, malgré des températures très estivales. Le Quartier Latin est de nouveau bien animé, les enfants sont retournés dans les écoles et la douce lumière de septembre accompagne le retour au travail. Qu’est-ce qui peut rendre l’homme plus heureux que le bon travail, accompli avec amour, imagination et application ?
Si vous revenez de vacances, voici un rappel des séries de l’été sur ce site :
Ma lecture très nouvelle des Illuminations, de Rimbaud/Nouveau (à découvrir en commençant par le début : remonter les pages) ;
et les actions poélitiques, en particulier de Madame Terre en ses pérégrinations autour de Paris.
Une rentrée littéraire que vous pouvez toujours faire aussi avec Voyage, en exclusivité ici, et d’autres de mes livres en ebooks à tout petit prix, ici aussi.
Poétique, studieuse et vaillante, dehors ou à la maison, bonne et heureuse rentrée à vous !
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Madame Terre chez Maurice Ravel au Belvédère, à Montfort-l’Amaury
– « Écoute ! Écoute ! – C’est moi, Ondine qui frôle de ces gouttes d’eau les lozanges sonores de ta fenêtre illuminée par les mornes rayons de la lune ; et voici, en robe de moire, la dame chatelaine qui contemple à son balcon la belle nuit étoilée et le beau lac endormi.
« Chaque flot est un ondin qui nage dans le courant, chaque courant est un sentier qui serpente vers mon palais, et mon palais est bati fluide, au fond du lac, dans le triangle du feu, de la terre et de l’air.
Aloysius Bertrand, Ondine (extrait, dans l’orthographe du poète) in Gaspard de la nuit
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O a fait cette fois 110 kilomètres à vélo pour aller accomplir la vingtième action poélitique de Madame Terre chez Ravel, à sa maison Le Belvédère à Montfort-l’Amaury. Sur le chemin du retour il a photographié une inscription qu’il trouvait belle dans un square proche, à l’emplacement d’un ancien cimetière déplacé où cette tombe a été gardée ; et les champs paisibles.
Je me rappelle être allée écouter un jeune pianiste, Jean-Paul Gasparian, interpréter à merveille le Gaspard de la Nuit d’Aloysius Bertrand. En voici l’interprétation de Pogoleritch. Enchantement et paradis !
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