Relativité générale de la grammaire : du trépas à l’innommable

 

 

Nous avons envisagé dans la note précédente la possibilité de voir très comme un possible affixe détaché du superlatif absolu, dans l’exemple Il fait très beau. Notant que le rattachement se faisait proche dans le Très-Haut et dans le très-bas (Christian Bobin). Or il existe bien des cas où très est en effet préfixe classiquement attaché au mot ou au radical. Il se trouve en toutes lettres dans tressauter ou tressaillir. On l’entend aussi dans les mots trépas, trépasser : lesquels sont en quelque sorte les superlatifs de pas et de passer : l’ultime pas (comme dit Rimbaud, ce ne peut être que la fin du monde, en avançant) est aussi un passage, une traversée. Car très vient du préfixe latin trans (« au-delà de »), prononcé tras puis très au début du XIe siècle : on le retrouve dans traverser et un grand nombre de mots commençant par trans comme transplanter. Avant d’être adverbe, très est donc bel et bien préfixe.

De même que l’espace et le temps physiques s’affectent l’un l’autre, les mots selon leur fonction s’affectent les uns les autres dans leur nature grammaticale. Un adjectif peut devenir adverbe, un nom adjectif et inversement, un verbe peut devenir nom ou prendre une valeur adjectivale ou adverbiale (participe, gérondif), etc. – et les temps des verbes peuvent exprimer d’autres temps que leur temps grammatical, le passé pouvant être exprimé par le présent, l’imparfait pouvant exprimer le présent ou le futur (avec le conditionnel).

Nous nous sommes intéressés, hier toujours, au cas de beau dans la locution verbale il fait beau : est-ce vraiment là un adjectif, ou peut-on y voir plutôt un adverbe ? Il y a au moins un cas dans lequel beau est reconnu comme adverbe : dans l’expression porter beau. Plus encore que dans la locution verbale avoir beau (avoir beau faire, avoir beau dire…), le caractère adverbial de beau se rapproche dans porter beau de celui qu’il peut avoir dans la locution verbale il fait beau (comme le caractère adverbial de froid se rapproche dans battre froid de celui qu’il peut avoir dans la locution verbale il fait froid). Envisager beau dans il fait beau comme l’adjectif qualifiant un nom absent : il fait beau (temps), groupe nominal qui serait le sujet réel du verbe, occulte le fait qu’on ne peut pourtant pas dire le beau temps fait, ni le temps fait beau. En fait le sujet du verbe, ce il pronom impersonnel, représente ce que nous ne pouvons nommer, l’innommable. Qui fait beau ? Cela ne peut se dire. Faire n’est pas ici un verbe d’état employé comme dans il fait riche, qui peut être dit autrement cet homme paraît riche. Faire est ici employé dans son acception purement poétique, comme poiein en grec, faire, a donné poésie. À la fois verbe d’action et verbe d’état, son seul sujet est la langue, disant ce qui ne peut être dit, à savoir que nous ne savons pas qui fait beau, qui fait froid, qui fait clair, qui fait grand bleu, qui pleut, qui neige, etc. Beau dans il fait beau n’ajoute pas, comme un adjectif, une qualité à un nom absent, mais, comme un adverbe, une détermination au verbe présent.

Je rends grâce aux concours que je viens de passer et qui ont réveillé mon intérêt pour la grammaire. Je n’en suis pas du tout une savante, je ne fais que, munie de mon ignorance, y réfléchir. N’est-ce pas tout l’intérêt de la grammaire, nous conduire, comme tous les grammairiens, à réfléchir ?

*

Petites réflexions sur l’adverbe

wir.skyrock.netÀ la question : Relevez le ou les adverbes dans la phrase Il fait très beau ces jours-ci, on répondra classiquement : très.

Mais il est possible d’envisager une autre réponse. Il est possible de voir très, dans cet emploi, non comme un adverbe mais comme une particule affixable de beau, servant à former un superlatif absolu de cet adjectif (familièrement, on le formerait avec le préfixe super- : superbeau ; d’autres superlatifs absolus sont formés avec le suffixe -issime : nullissime). En principe, en français, l’affixe n’est pas séparé du mot ou du radical dont il modifie le sens ou la fonction. Cela se produit pourtant, par exemple avec le préfixe extra, qui peut s’employer fixé au mot, comme dans extraordinaire, ou bien, indifféremment, fixé ou séparé par un tiret, comme extraconjugal ou extra-conjugal. Les affixes sont souvent, à l’origine, des adverbes. Et il arrive que l’adverbe très soit nettement employé comme préfixe quand il s’ajoute au mot en n’étant séparé de lui que par un tiret, comme dans le très-haut, le très-bas. Très beau pourrait être considéré, plus efficacement que comme adverbe + adjectif, comme adjectif au superlatif, formé avec préfixe superlatif détaché.

Mais il est encore possible d’analyser les choses autrement. Le mot beau est-il réellement employé comme adjectif dans la locution Il fait très beau ? Qui donc est beau dans cette phrase ? Il s’agit d’une locution verbale, le verbe est employé ici sous une forme impersonnelle. En comparant il fait beau à il fait vieux, où le verbe est employé sous sa forme personnelle, il apparaît évident que beau et vieux n’ont pas la même fonction. On peut dire elle fait vieille, mais non pas elle fait belle (dans le même sens que il fait beau). Cette invariabilité ne tire-t-elle pas beau vers la fonction d’adverbe si l’on décompose la locution verbiale il fait beau ? Et très beau ne pourrait-il être considéré comme syntagme adverbial, comme par exemple très vite (vite étant selon les cas adjectif ou adverbe) ?

Prenons maintenant ces jours-ci. Groupe nominal, complément circonstanciel de temps, dira-t-on classiquement. L’adverbe, ou la locution adverbiale, sont aussi compléments circonstanciels. Ce jour est une locution adverbiale. Pourquoi pas ces jours-ci ? Toute fatiguée que j’étais, je n’avais peut-être pas complètement tort à mon oral, l’autre jour. Le fait est surtout que les classifications, en grammaire comme ailleurs, peuvent toujours être discutées, et que leurs frontières ne sont pas étanches. Cela fait partie de la beauté de la langue : elle est vivante, libre, inenfermable -pour former un néologisme plein d’affixes.

*

Jean Guéhenno, « Changer la vie ». Être libre, rendre libre

AVT_Jean-Guehenno_3424« On nait libre par grâce , comme intelligent ou beau. Ce vif instinct de la liberté est la plus grande chance sur le berceau, c’est lui qui assure le mouvement de l’espèce. Dans toutes les conditions, les plus humbles comme les plus hautes une sorte de certitude préalable avec laquelle semble-t-il, ils ont nés, rend certains hommes inaccessibles. Rien ni personne jamais ne les tient. Leur grande affaire est de n’être jamais accablés, écrasés par ce qui accable et écrase tous les autres, l’abondance ou l’absence de biens. C’est de sauvegarder autour d’eux l’air pour respirer, l’espace où l’esprit vit à l’aise, où le cœur se gonfle, la marge de la liberté. Ce sont eux vraiment les hommes biens nés. »

« Les philosophies ne sont jamais plus belles que quand elles sont encore poésie, découverte et conquête du monde. »

« Quand je fus à l’usine, je me pris pour les livres d’une véritable passion. Depuis elle ne m’a guère quitté : je n’ai plus cessé d’en acquérir et n’ai jamais pu me décider à en revendre un seul, si inutile, si mauvais qu’il soit, mais enfin désormais je les déteste ou les adore, je sais un peu ce qu’ils valent, de quelle comédie, de quelle foire ils peuvent être l’enchère et l’occasion pour ceux qui les écrivent et pour ceux qui les lisent ; surtout je sais que les vrais livres sont rares. »

Jean Guéhenno, Changer la vie
(autres extraits ici)
*

L’inspecteur d’académie (je n’ai pas bien entendu son nom, voir note précédente) qui a accueilli les candidats au Capes de Lettres a lu une page de Jean Guéhenno sur le métier de professeur. Il avait raison, c’est un auteur qui vaut de ne pas être oublié.

616px-Jean_Guehenno_plaque_-_35-37_rue_Pierre_Nicole,_Paris_5source

 
Suzanne Flon lit une page de Jean Guéhenno (« La Légende du siècle », 1977, A2)

*

Séjour à Tours

sejour à toursC’est à Tours que se passent les oraux du Capes de Lettres, c’est donc là que je suis allée, pour trois jours, faisant d’abord quelques images depuis le bus, qui me rappelait mon départ pour la Grèce via la Porte d’Italie aussi, en minibus quand j’avais dix-sept ans, comme Rimbaud. Et justement dans la nuit je m’étais vue en rêve adolescente aujourd’hui.

sejour à tours 1

sejour à tours 2

sejour à tours 3Arrivée à Tours, en descendant du bus, en face de moi : ce bâtiment couvert de graffs et appelé Bateau ivre ! (la veille j’avais fait une note ici intitulée Vélo ivre) Un collectif se bat pour faire vivre cette salle.

sejour à tours 4

sejour à tours 5

sejour à tours 6Je continue mon chemin, faisant encore quelques images au passage

sejour à tours 7

sejour à tours 8puis je vais voir la Loire, une première fois dans ce séjour

sejour à tours 9je remonte par le château, je mange mon sandwich dans son jardin

sejour à tours 10

sejour à tours 11Je me promène un peu, mais je n’aurai pas le temps de bien visiter la ville, où je ne suis pas allée depuis très longtemps.

sejour à tours 12

sejour à tours 13

sejour à tours 14

sejour à tours 15

sejour à tours 16Pour l’instant il fait très chaud, je me réfugie au musée, derrière la maison du curé de Balzac

sejour à tours 18 balzac par louis boulangerBalzac par Boulanger

sejour à tours 19 balzac par rodinet par Rodin (le même en plus petit que celui du boulevard Raspail à Paris)

sejour à tours 20et j’y vois de très belles œuvres, dont ces quelques-unes :

sejour à tours 21 simon hantaïSimon Hantaï

*

sejour à tours 22serge poliakovSerge Poliakoff

*

sejour à tours 23 olivier debrémon préféré : Olivier Debré, qui peint la Loire dans tous ses états, en de grandes toiles très très belles

*

sejour à tours 24 jean degottexJean Degottex reflétant son vis-àvis

*

Après la réunion pour le Capes, et le très beau discours de l’inspecteur d’académie, ode au métier de professeur de lettres et encouragement à ne pas faire aux élèves du « catéchisme de manuel », rappelant qu’il est plus important de connaître un poème que d’analyser sa structure,

sejour à tours 25j’ai rejoint la petite chambre monacale que j’avais réservée par Airnbnb, sous les toits, dans la maison d’une famille d’Asiatiques sejour à tours 26et le lendemain matin, avant ma première épreuve, je suis retournée voir la Loire

sejour à tours 27

sejour à tours 28Ensuite j’ai été extrêmement fatiguée et j’ai cessé de faire des photos mais j’ai tenu jusqu’à la fin pour le concours et en rentrant cet après-midi à la maison, je suis passée par le Jardin des Plantes où j’ai photographié des gouttes toutes fraîches sur les feuilles de lotus – les fleurs sont en bouton, bientôt écloses

sejour à tours 29

Photos Alina Reyes

*

Le Vélo ivre

Comme je descendais des Routes impassibles…

Apprenant à faire du vélo sur celui, trop petit, d’un petit voisin, je descendis la ruelle à toute allure, traversai la rue et m’encastrai dans la vitrine du boulanger. La fois suivante j’empruntai le vélo de ma grand-mère, trop grand, et descendant à toute allure la piste dans la forêt, je valdinguai, me retrouvai la pédale enfoncée dans le mollet, avec le muscle qui sortait par le trou et le sang qui giclait par gros jets rythmés (recousue sur deux centimètres par le médecin de campagne, sans anesthésiant et au gros fil, j’en ai encore la cicatrice). Je dus attendre l’adolescence, et mes premiers salaires, pour avoir un vélo à moi. Un mini-vélo, comme c’était alors la mode, sur lequel je montais à l’assaut de la dune à toute allure, et la redescendais encore plus vite, exultant – au plus haut point le jour où je revins de la forêt où j’avais fait pour la première fois l’amour. Moi qui avais tant rêvé de la vie de chevalier errant, je l’avais choisi blanc et appelé Arthur, en hommage à Rimbaud et au roi légendaire. J’allais avec lui jusqu’à la Pointe de Grave, à une bonne dizaine de kilomètres, puis je l’embarquai avec moi dans le bateau, nous traversions l’estuaire et nous reprenions la chevauchée une fois à terre, de l’autre côté.

Quand j’eus des enfants, il y eut un siège derrière mes vélos. Quand Le Seuil me fit un chèque de cinq mille francs pour mon premier roman, je les dépensai aussitôt en achetant un vélo pour chacun de mes fils, et pour moi un Grand Robert, pour rouler dans la vaste langue. Aujourd’hui mon vélo c’est le Vélib, ou les vélos empruntés au gré des déplacements. Ô présente Vigueur ! partenaire de la liberté, le vélo comme l’amour ouvre l’espace, démultiplie le temps, file l’ivresse de la tête et des jambes.

J’ai fait du cheval, aussi, ou de la moto, j’adore, mais le vélo c’est la monture la plus légère et la plus impertinente. O qui montait très haut dans la montagne à VTT maintenant parcourt l’Île de France et au-delà par dizaines de kilomètres avec Madame Terre. Pendant ce temps, comme le plus souvent je marche, avec bonheur aussi, j’aime bien prendre en photo les vélos que je vois dans tous leurs états, leurs repos presque toujours transitoires.

*

vélo

vélo

vélo

vélos

vélo

vélo

vélo

vélophotos Alina Reyes

*

Paysanne de Paris (de rues en brocante)

« Là où l’homme a vécu commence la légende, là où il vit. » Aragon, Le Paysan de Paris

Comme une paysanne, je récolte et je sème, je sème et je récolte la poésie ; je recueille et je redistribue la grâce. J’étais dans le 67, en route pour l’une des rencontres sur le surréalisme qui ont lieu chaque mois à la Halle Saint Pierre, à Montmartre. Mais le bus s’est arrêté à l’Institut du monde arabe : la Gay Pride arrivant, il n’allait pas plus loin. Ayant déjà photographié ce défilé à plusieurs reprises, et n’ayant pas envie de descendre dans le métro pour encore un long trajet, j’ai changé de destination, décidé de rentrer en faisant une balade surréaliste comme je les aime. À la rencontre du « merveilleux quotidien » et de « l’image pour elle-même », j’ai fait quelques photos depuis le pont, dans les rues et sur la place Monge où se tenait une brocante. Les voici.

*

paysanne de paris 1

paysanne de paris 2

paysanne de paris 3

paysanne de paris 4

paysanne de paris 5

paysanne de paris 6

paysanne de paris 7

paysanne de paris 8rue Rollin

paysanne de paris 9

paysanne de paris 10

paysanne de paris 11

paysanne de paris 12des livres et une peinture à l’huile à prendre ; j’ai pris la peinture

paysanne de paris 13

paysanne de paris 14

paysanne de paris 15

paysanne de paris 16

paysanne de paris 17

paysanne de paris 18

paysanne de paris 19et voici la brocante

paysanne de paris 20

paysanne de paris 21

paysanne de paris 22

paysanne de paris 23

paysanne de paris 24

paysanne de paris 25

paysanne de paris 26

paysanne de paris 27

paysanne de paris 28

paysanne de paris 29

paysanne de paris 30

paysanne de paris 31

paysanne de paris 32

paysanne de paris 33

paysanne de paris 34aujourd’hui à Paris 5e, photos Alina Reyes

*

Archéologie de la rue, et de la Révolution

livres*

J’ai trouvé de vieux livres dans la rue, déposés soigneusement à côté d’une poubelle publique. Comme je venais de rapporter des livres à la bibliothèque, j’en ai pris deux que j’ai mis dans mon sac à dos vide. Voici un passage de la conclusion des Origines intellectuelles de la Révolution française, par Daniel Mornet. J’ai dû couper les pages au coupe-papier pour les lire, le livre, depuis cette réédition, la cinquième, de 1954, n’ayant pas été jusqu’ici ouvert.

« Quelle que soit d’ailleurs la diffusion de l’incrédulité et de l’inquiétude politique, elle nous apparaît moins importante qu’une évolution plus générale et plus certaine de l’opinion. La France tout entière se met à penser. À d’autres époques, au XVIe siècle par exemple, on peut aligner d’assez longues listes d’ouvrages tout pénétrés d’incrédulité ou d’audaces politiques. Mais ils ne peuvent intéresser qu’une élite assez restreinte. Dans son ensemble, la France se contente de lutter péniblement pour sa vie. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, au contraire, c’est la France moderne qui s’organise, c’est -à-dire un peuple qui ne veut plus se contenter de vivre mais qui veut apprendre et réfléchir. Partout les témoignages les plus certains de cette transformation se multiplient. Non seulement les témoignages indirects, le nombre croissant des ouvrages de discussion et leur succès, les exemples et les faits donnés par les mémoires, les correspondances, etc… ; mais aussi toutes sortes de témoignages directs : transformation de l’enseignement, académies provinciales, sociétés littéraires, chambres de lecture, bibliothèques, journaux provinciaux. La qualité de ces curiosités importe d’ailleurs autant que leur quantité. (…) Les curiosités viennent de mille sources, se répandent par mille canaux. (…) Ce qui les intéresse c’est, sans doute, très souvent la « philosophie », mais la philosophie telle qu’ils la concevaient et non telle que Taine l’a déformée, c’est-à-dire l’amour de la science, le désir d’apprendre et de réfléchir, de réfléchir non pas seulement sur les droits de la nature et sur le « contrat », mais sur toutes les sciences, sur toute la nature,, sur toute la vie. On voulait apprendre la géographie, les langues étrangères, la physique, la chimie, l’histoire naturelle et non pas seulement le déisme et le républicanisme. Le plus souvent on réclamait non pas des « systèmes » – presque tout le siècle, à partir de 1750, est dressé contre les systèmes – non pas des lois de l’esprit, mais des réalités, des lois expérimentales, des connaissances « pratiques » et « usageables ». (…)

Cet éveil si vaste, si actif, si ardent de l’intelligence n’a pas été limité à Paris ou à quelques grandes villes. Il a été celui de toute la France (…) À la veille de la Révolution, il y a partout des « têtes pensantes » ou qui, du moins, désirent penser. Et c’est une des raisons pour lesquelles la Révolution n’a pas été le coup de force d’une capitale traînant après elle un pays apeuré ou passif, mais l’aspiration d’un pays tout entier. (…)

C’est l’intelligence qui a dégagé, organisé les conséquences, voulu peu à peu les États généraux. Et des États généraux, sans d’ailleurs que l’intelligence s’en soit doutée, allait sortir la Révolution. »

Daniel Mornet, professeur de Littérature française à la Sorbonne, 1933

Le livre est disponible gratuitement sous forme électronique ici

*

à la rue

chaise

cerveauces jours-ci dans les rues de Paris, photos Alina Reyes

*