Je continue ce « journal de déconfinement » initié en plein confinement, quand personne encore n’avait parlé, du moins publiquement, de déconfinement (mot qui n’existait pas jusque là). J’ignore jusqu’à quand et peu importe. Dépasser les confins, c’est mon truc. Briser les barreaux, que passe qui veut passer.
Hier, ayant à transporter des choses lourdes, nous avons pris le métro (nos masques maison sans couture sur la figure) plutôt que le vélo pour nous rendre du 13e au 12e arrondissement. J’en ai profité pour photographier les œuvres de street art visibles de la ligne 6, entre Italie et Austerlitz. Je les ai déjà photographiées plusieurs fois à pied, mais je leur trouve un charme particulier photographiées d’en haut et d’en mouvement.
Au retour, débarrassés de notre charge, nous sommes rentrés à pied, quelques bons kilomètres avec un détour par l’est de la BnF (nous avions un achat à faire dans un magasin de sport mais devant la file d’attente sur le trottoir nous y avons renoncé) et sur la fin une traversée de la Pitié-Salpêtrière. Voici les images.
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Hier après-midi à Paris, photos Alina Reyes
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