« Rouge », à l’école de l’image des Gobelins

estelle hocquet« Meet me under the red tree », par Estelle Hocquet

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antoine bonnet« La danse des diablotins », par Antoine Bonnet

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fanny hagdhal sorebo« Sa gar det », par Fanny Hagdhal Sörebo

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lesego vorster« The Parade », par Lesego Vorster

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valentin lucas

« Tien An Men », par Valentin Lucas

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louis thomas« Le livre rouge », par Louis Thomas

*mohammad babakoohl« La fleur de tapis », par Mohammed Babakoohl

*valentine zhang« Le baiser », par Valentine Zhang

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rougeBeaucoup d’autres œuvres des élèves sur ce thème à voir ou même à acquérir à petits prix à l’école des Gobelins

photos Alina Reyes

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Exposition Sylvia Plath/Edgar Poe à l’école des Gobelins, et « Une apparition »

Le sourire des glacières m’annihile.
Si bleus courants dans les veines de mon aimée !
J’entends son grand cœur ronronner.

De ses lèvres, esperluettes et signes de pour cent
Sortent comme baisers.
C’est lundi dans son esprit : morale

Passe à la laverie et se présente.
Que dois-je faire de ces contradictions ?
Je porte blanches manchettes, je salue.

Est-ce l’amour alors, ce tissu rouge
Émis de l’aiguille d’acier qui file, si aveuglément ?
Il fera petites robes et manteaux,

Il couvrira une dynastie.
Comme son corps ouvre et ferme –
Une montre suisse, empierrée aux charnières !

O cœur, quelle désorganisation !
Les étoiles clignotent telles des chiffres terribles.
ABC, disent ses paupières.

Sylvia Plath, Une apparition (dans ma traduction)

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Khoo Jade, "Le Corbeau"

Khoo Jade, « Le Corbeau »

Holmes Louis, "Le Colosse"

Holmes Louis, « Le Colosse »

Almaida Emilie, "Edge"

Almaida Emilie, « Edge »

Barocca Sophie, "Opium"

Barocca Sophie, « Opium »

Leroux Agathe, "Coquelicots en juillet"

Leroux Agathe, « Coquelicots en juillet »

Prioul Ornélie, "Cornus"

Prioul Ornélie, « Cornus »

De Bernouis Grégoire, "Le scarabée d'or"

De Bernouis Grégoire, « Le scarabée d’or »

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Cazals Magaux, "La lettre volée"

Cazals Magaux, « La lettre volée »

Rey Mauzaize Léa, "Le chat noir"

Rey Mauzaize Léa, « Le chat noir »

Colombié Maïlis, "Les années"

Colombié Maïlis, « Les années »

Rey Mauzaize Léa, "Le chat noir"

Rey Mauzaize Léa, « Le chat noir »

Manesse Catherine, "Alone"

Manesse Catherine, « Alone »

Jouniot Maxime, "Le corbeau"

Jouniot Maxime, « Le corbeau »

Brocal Juliette, "The night dances"

Brocal Juliette, « The night dances »

Ce sont les œuvres des étudiants de l’école, je ne les ai pas toutes photographiées, pour en voir davantage aller sur place

Et mes traductions de Poe

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Histoire d’œuf, avec Piero della Francesca, Julio Cortazar et la poule d’eau

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Piero della Francesca, Retable Montefeltro, détail. Source

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« Devant les seaux qui adouciraient cette aube,
Masaccio entendit prononcer son nom.

Il partit, et déjà le jour
de Piero della Francesca se levait. »

Julio Cortazar, derniers vers de son poème Masaccio, trad Silvia Baron Supervielle

 

vignetteHier après-midi j’ai trouvé le nid de la poule d’eau, dont j’avais photographié la construction, puis où je l’avais photographiée en train de couver (cf notes des jours précédents), vide. C’est une question à la Petit Prince : les œufs ont-ils été mangés par un animal, ou bien ont-ils éclos, provoquant le déménagement de la petite famille ?

sorbonne nouvelleAu retour, j’ai vu cette nouvelle œuvre de street art, signée Arsène, sur un mur de la Sorbonne Nouvelle.

Alphachanneling, l’érotisme utopique

alphachanneling--i807037-600Un artiste qui réenchante la sexualité, et qui m’enchante aussi. Il qualifie son travail de « Utopian Erotic ».  C’est très joyeux, très sensuel, très léger, très rêveur. L’amour est utopie aussi chez Fourier, mais il prend ici des couleurs tendres qui n’empêchent pas la violence du plaisir, à la fois rayonnements, vagues déferlantes, fleurissements.

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pour en voir beaucoup plus : son site

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et chez moi, c’est en mots

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Les lignes et les couleurs époustouflantes de Judy Watson Napangardi

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Voici une présentation de cette grande artiste, puis des vidéos dans lesquelles on la voit peindre.

« Judy est née dans le milieu des années 1930 à Yanungkanji et morte en 2016. Judy montre une vigueur exceptionnelle pour une femme aborigène de son âge et de son gabarit (elle est petite et menue comme Minnie Pwerle). Les motifs, très probablement inspirés par le site sacré de Mina Mina sont particulièrement dynamiques et très riches en couleurs, marque des artistes de Yuendumu. Au Temps du Rêve, des Bâtons à Fouir (kuturu) ont émergé de la terre à Mina Mina et Kimayi.

Les Femmes vont s’en saisir pour leur voyage vers l’Est. Durant leur périple elles réalisèrent des cérémonies, chantant et dansant et créèrent des sites sacrés comme Janyinki. » Source et suite

« Il est dit que dans le temps du rêve, deux créatures ancestrales émergèrent du sol. Ces créatures plutôt femmes, avaient noms Napangadi et Napanangka. Autour d’elles la terre était sans relief, sans lumière et sans vie. Elle désirèrent alors ardemment que le monde prenne vie et se se mirent à le chanter, et par leur puissance mentale peut-on dire, l’eau parut sous forme des lacs Mina Mina.

Elles en furent joyeuses et se mirent à danser entre les points d’eau en formant deux lignes sinueuses qui s’entrecroisaient. Alors un végétal apparut : la liane Ngalyipi. (mot qui signifie « petit serpent »). Elles s’en firent des ceintures et continuèrent à danser. Alors surgirent les fruits et les racines qu’elles collectèrent avant de poursuivre leur route. »  Source et suite

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