Quenelle, queue basse

Que de bruit pour une quenelle. Ceux qui s’en montent la tête, dans un sens ou dans l’autre, feraient mieux de voir qu’une quenelle, c’est tout mou, et en plus dirigé vers le bas, ça bande pas, c’est impuissant. Quant aux velléités ministérielles d’interdire les spectacles de Dieudonné, c’est du délire idéologique. Avec leurs façons arrogantes de légiférer et gouverner, les socialistes sont-ils en train de virer fascistes ? Le spectacle, c’est eux qui nous le font, comme depuis le début, comme on a fait élire Hollande, comme ils montent en épingle leurs sujets sociétaux, et maintenant le sinistre Dieudonné, façon, dirait-on, de faire oublier leur impuissance.

Premier état et première révélation d’Apocalypse

2

*

J’ai appelé Apocalypse cette peinture à venir, quoique j’ignore encore ce ce que je vais peindre sur ce panneau d’1,35 m de long trouvé dans la rue. Je n’ai jamais peint un tel format, mais j’ai réussi à l’installer sur mon bureau, où il prend quasiment toute la place. Il devrait y rester jusqu’à ce qu’il soit fini. Je montrerai peut-être ici les étapes du travail, ce sera du moins une façon de lui faire mériter son nom de « Révélation », en découvrant ensemble ce qui va advenir. Voici donc son premier état : couvert d’un fond bleu outremer. J’ai choisi de ne pas l’enduire d’abord de Gesso, afin de conserver mieux le caractère lisse de l’Isorel, et d’avoir le sentiment de le peindre à nu, un peu comme on peut monter à cru. À mesure que je peignais ce fond, l’odeur du bois remontait, un vrai bonheur. Première révélation donc, celle de l’odeur, que je ne peux vous faire partager que par les mots.

L’homme de l’année fut selon moi Edward Snowden, et les enfoirés de l’année, ceux qui vous espionnent, poussent les gens à vous trahir et sont satisfaits de leur ignomignie : une situation très apocalyptique. 

Lever de terre

nasa-600x280*

« Nous nous remettions à peine de la révolution autour de la Lune, le soir de Noël. Nous avons regardé au-dessus de la surface lunaire et elle était là, la Terre. Elle était tellement magnifique avec toutes ses couleurs différentes. Je pense que nous étions, tous les trois, fascinés ». (à lire sur Maxisciences)

Bientôt nous n’écrirons presque plus le chiffre 2013, pensai-je en l’écrivant une énième fois à l’instant dans mon Journal. Cette nuit en dessinant à l’encre noire, rouge et violette Poème, j’ai pensé que je faisais de la calligraphie extra-terrestre.

Hier soir O m’a rapporté un panneau d’Isorel d’1,35 m sur 87 cm, encadré de fer, qu’il a trouvé dans la rue, près de la fac. Voici que je vais pouvoir peindre quasiment une fresque ! Je ne sais comment je vais m’y prendre, dans mon si peu d’espace, mais je vais le faire.

La joie est comme l’amour, sans mesure.