Joies du jour

visage fleurs enfantsmon sac peint Pour aller à la bibliothèque avec ordi, cahiers, feuilles, livres, j’ai acheté ce sac de collégien en solde à 12 euros, et j’ai effacé son très vilain dessin en le peignant à  l’acrylique – ce que je fais toujours sur mes sacs ou agendas, ou encore mon téléphone portable à tout petit prix ou récupérés, comme ça ils sont beaux et uniques !square scipionLes petits Parisiens sont de retour, leurs cris de joie remplissent de nouveau les squares. Et une licorne se promène sur le trottoir.licorne trottoir

à Paris 5e, photos Alina Reyes

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Ars poetica, par Abdulah Sidran

« Il faut aller vers le commun », disait déjà Héraclite (et j’avais ici donné en exemple la décolonisation nécessaire de la Palestine – je donnerais aujourd’hui comme exemple plus général et fondamental la décolonisation nécessaire des femmes, que les religions refusent de voir en égales des hommes et auxquelles elles imposent une ségrégation (visibilisée par les jilbebs, burkinis et autres voiles longs stigmatisants dans l’islam d’aujourd’hui, ou par les habits d’un clergé chrétien uniquement masculin), ségrégation contraire au principe d’égalité de la république. Abdulah Sidran semble lui faire écho en reprenant comme en refrain ces quatre vers (cinq en bosniaque) dans son poème, comme une définition et une mission de révélation de l’art poétique :

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Nous aurions dû plus tôt nous rendre à cette sage évidence :

les yeux du fou s’emplissent à minuit d’une lumière terrible,

un froid atroce règne dans ceux de l’aveugle ; dans les nôtres, ordinaires,

se reflète et se décompose l’image commune du monde.

 

 

Extrait du poème Ars poetica, d’Abdulah Sidran, traduit du bosniaque par Mireille Robin (revue Europe)

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Madame Terre chez Patrick Modiano et le Pr Labrousse à Jouy-en-Josas et rue de Vaugirard à Paris

 Bauen, wohnen, denken (bâtir, habiter, penser) ont des racines communes
Habiter poétiquement le monde, éd LAM, 2010
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D’habitude j’écris les petits textes de présentation pour accompagner les photos prises par O lors de ses périples et actions poélitiques avec Madame Terre. Pour cette dix-neuvième de la série, il a écrit aussi quelques lignes – à lire après les images.

mme terre chez modiano et pr labrousse à jouy

mme terre modiano jouy

mme terre plaque modiano

mme terre modiano jacobs

mme terre modiano jacobs jouy

jacobs jouy

prise de glycine modiano jacobs

mise de glycine modiano jacobs

mme terre jacobs vaugirardet rue de Vaugirard à Parisjacobs vaugirard

Fiction ou Réalité ?

Il y a une maison à Jouy-en-Josas ; une maison construite sur le versant sud de la vallée de la Bièvre, légèrement en hauteur, dans une rue tranquille, presque provinciale. Rien ne la distingue des autres maisons, si ce n’est l’énorme massif de glycine qui déborde de la grille.

Mais en s’approchant, et en soulevant les longues lianes de glycines, on découvre une plaque sur laquelle on peut lire que le 38 rue du docteur Kurzenne fut la maison d’enfance de l’écrivain Patrick Modiano [ici présent] en 1952 et la résidence du professeur Labrousse, personnage de la BD SOS Météores d’Edgar P. Jacobs paru en 1958.

A priori rien de commun entre l’écrivain de Rue des boutiques obscures et le directeur de la météorologie nationale dans SOS Météores. Modiano est grand, imberbe et balbutiant de timidité ; Labrousse est plutôt petit, porte une barbe digne de la troisième république et ne se départ jamais d’une ferme politesse en toutes circonstances. l’un est un écrivain, l’autre est un scientifique. La seule chose qui les relie semble être la fiction. L’un en fait profession tandis que le second y est né.

La fiction et une autre adresse. En effet l’auteur et le professeur ont partagé la même adresse rue Vaugirard à Paris.

Alors je me demande est-ce l’écrivain qui finit par se confondre avec ses personnages de fiction ou bien est-ce le scientifique qui est plus vrai que nature ?

O

labrousse modiano

Madame Terre chez Bernardin de Saint-Pierre à Eragny-sur-Oise

La nudité est la grâce originelle, elle est le propre. Mais les esprits salis par les mauvaises éducations voient le sale dans le propre, qui leur sert de miroir.
moi en deux tweets, il y a quelques jours. Sauvons les espaces d’innocence !
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en allant chez bernardin de saint-pierre

à eragny vers chez bernardin de saint pierre

maison de bernardin de saint pierre

rue de bernardin de saint pierre

maison bernardin saint pierre

mme terre dans les fleurs bernardin saint pierre

mme terre plaque bernardin st pierre

mme terre sur le pas de la porte de bernardin st pierre

mme terre dans l'arbre bernardin saint pierre

mme terre à cheval chez bernardin saint pierre

mme terre fait du toboggan devant chez bernardin de st pierre

mme terre dans le jardin de bernardin de st pierre

mme terre et coquelicots bernardin de st pierre

prise de terre chez bernardin de st pierre

mise de terre chez bernardin de st pierre

mme terre debout maison bernardin st pierre

en partant de chez bernardin de st pierre

l'oise chez bernardin de saint pierre*

Toujours à vélo par monts et par vaux, O est allé accomplir la dix-huitième action poélitique de Madame Terre : aujourd’hui à la maison de Bernardin de Saint-Pierre, auteur de l’immortel Paul et Virginie, qu’on peut lire ou relire gratuitement en ligne ici.

Le jardin de la maison (un ancien presbytère), « restauré en 2008, est planté de vivaces, d’arbustes à fleurs et de rosiers, où sont organisés une fois par mois « des mercredis nature » ouverts sur les arts, les phénomènes naturels, la botanique et l’écologie ». Madame Terre y a bien profité des joies de la nature et des jeux d’enfant :)

 


Paul et Virginie et l’Ile Maurice, une histoire commune qui a traversé le temps