Lumières d’octobre

bibliotheque-jardin-des-planteshier à la bibliothèque du Jardin des Plantes

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couleurs-dautomnecet après-midi à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière

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bateau-migrants-college-de-francece soir au Collège de France, où cette oeuvre  de Barthélémy Toguo intitulée Road to exile (2008, collection du Musée national de l’histoire de l’immigration, Palais de la Porte Dorée) a été installée à l’occasion d’un colloque sur les migrants

photos Alina Reyes

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Madame Terre chez Zola à Paris et à Médan

Les joueurs appelaient cette salle-là l’hôpital. On y avait entreposé un billard hors d’usage et le matériel déglingué. (…) il jouait là, tout seul. Je lui ai dit : « Monsieur Numance, vous n’avez pas froid ? » (…) Il avait même reprisé le billard (…) Il me dit : « C’est simplement plus difficile, mais on y arrive. »
Jean Giono, Les âmes fortes
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zola-rue-de-bruxelles

zola-21-bis-rue-de-bruxelles

mme-terre-chez-zola-a-parisAprès être allé chez Zola à Paris, au 21 bis rue de Bruxelles dans la maison et le jardin où se trouvent aujourd’hui l’AGESSA (caisse de cotisation des auteurs), et où il est mort (voir plus loin dans la note), O est allé à vélo jusqu’à Médan accomplir la 24ème action poélitique de Madame Terre chez Zola, qui travaillait du printemps à l’automne en haut de la tour carrée, derrière la baie vitrée qu’on voit sur la photo.

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mise-de-terre-chez-zolaPuis il a fait un tour au château de Médan où ont vécu les poètes Ronsard, Du Bellay, Maeterlinck, et que Cézanne a peint :

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oiseau-chateau-medan*

Voici une vidéo où l’on aperçoit notamment le billard de Zola. Je publierai bientôt une note où il sera question, par la bande, du billard de Giono.

Zola fut insulté par La Croix et l’extrême-droite à sa mort- vraisemblablement un assassinat – (au lendemain d’une nouvelle Manif pour tous qui s’acharne et de la canonisation d’un « martyr » de la Révolution française, l’Histoire a de la suite dans les idées) mais rappelons l’hommage que lui rendit Anatole France :

« Devant rappeler la lutte entreprise par Zola pour la justice et la vérité, m’est-il possible de garder le silence sur ces hommes acharnés à la ruine d’un innocent et qui, se sentant perdus s’il était sauvé, l’accablaient avec l’audace désespérée de la peur ?
Comment les écarter de votre vue, alors que je dois vous montrer Zola se dressant, faible et désarmé devant eux ?
Puis-je taire leurs mensonges ? Ce serait taire sa droiture héroïque.
Puis-je taire leurs crimes ? Ce serait taire sa vertu.
Puis-je taire les outrages et les calomnies dont ils l’ont poursuivi ? Ce serait taire sa récompense et ses honneurs.
Puis-je taire leur honte ? Ce serait taire sa gloire.
Non, je parlerai.
Envions-le : il a honoré sa patrie et le monde par une œuvre immense et un grand acte.
Envions-le, sa destinée et son cœur lui firent le sort le plus grand.
Il fut un moment de la conscience humaine. »

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Voir aussi mes notes sur Zola photographe et un passage de La Fortune des Rougon-Macquart.

Paris, ville sans femmes ? Un clip sans femme vs un clip sans âme

Pour répondre à ce clip de promotion, Paris sans âme

Ils ont filmé ça, Paris sans femme

Une ville avec des vendeurs, des coureurs, des pêcheurs, des basketteurs, des gars dans le métro, des restaurateurs, des surfeurs, des serveurs, des musiciens, des bouchers, des poissonniers, des danseurs, des ping-pongueurs, un artiste peintre, des voix d’hommes, des pétanqueurs,  et au milieu de tous ces hommes une boulangère, une fleuriste et quelques femmes photographiées vite fait. La presse se fait l’écho de cette initiative, et personne ne remarque rien, ne remarque qu’on n’y voit aucune femme qui fasse quelque chose à part vendre du pain et des fleurs. Incroyable vision de la capitale française, d’une ville du XXIème siècle.

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Quelques images de la Sorbonne et du Luxembourg

comte-aux-lunettesplace de la Sorbonne, Auguste Comte lunetté à l’épaulele-chant-des-muses-eveille-lame-humaine « Le chant des muses éveille l’âme humaine », en face de la grande belle salle Jacqueline de Romilly de la bibliothèque, visiblement pas assez grande cependant pour contenir tous les étudiants qui veulent y travailler… il n’y avait plus une place ! Alors je me suis un peu promenée dans les couloirs, avant de rejoindre un séminaire en amphi autour d’un nouvel ouvrage qui paraît du plus haut intérêt : La Vie intellectuelle en France  
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cour-de-la-sorbonnecela c’était hier, jour de pluie, et aujourd’hui, jour ensoleillé, je suis retournée  à la Sorbonne pour une journée d’étude sur Les âmes fortes de Giono, et j’ai déjeuné d’un panini entre deux cours au jardin du Luxembourg

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buvette-du-luxembourgphotos Alina Reyes

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Michelle Obama, présentez-vous dans quatre ans

Dans Les Âmes fortes de Giono, Firmin, qui pourtant se croit malin, ne comprend rien. Firmin et tout le village ne comprennent rien aux Numance, à leur façon désintéressée d’être et de vivre, qui les unit. Parce qu’ils sont pleins de grâce on les détruit. Mais ils ne sont pas détruits. Obama, revenez à la gratuité, à la grâce, et continuez à l’apporter.

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