Street Art à la Butte aux Cailles et vers Beaubourg

J’ai pris les 44 premières images hier après-midi à la Butte aux Cailles, dans le 13e à Paris, où presque toutes les peintures ont été changées depuis mon précédent passage ; et les 5 suivantes (dont deux avec nouveaux Postit) ce matin dans le quartier Beaubourg.

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Puis autour de Beaubourg ce matin j’ai fait deux nouveaux PostIt et photographié un rideau de fer et des M. Chat :

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street art 3 paris 3Hier et aujourd’hui à Paris 13e, 2e et 3e, photos Alina Reyes

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Voir la note d’hier pour d’autres des nouvelles œuvres de Street Art à la Butte aux Cailles

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Je reviens très bientôt avec des images commentées d’une autre forme d’art, de très belles œuvres de peinture aborigène d’Australie que j’ai vues dans une exposition.

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Street Art et Postit à la Butte aux Cailles

J’ai bien souvent photographié le Street Art à la Butte aux Cailles. Comme chaque fois que j’y retourne, des œuvres ont disparu, d’autres sont apparues. Mais cette fois j’en ai photographié quelques-unes avec mes PostIt. Une fois, je me suis retournée, et j’ai vu une passante s’arrêter pour lire celui-ci, le premier du jour :

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postit 17,*

Puis j’ai continué, au gré du trajet :

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postit 18,

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Je songe déjà à passer à d’autres formes de Street Art, mais rien ne presse, pour l’instant je PostIte.

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postit 19,

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postit 20

Repérez-vous le PostIt ?

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postit 21Dans une ruelle pavée tranquille

postit 21,

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postit 22Librairie de la Commune. Rimbaud en fut de cœur, il en est !

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postit 23,aujourd’hui à la Butte aux Cailles, PostIt et photos Alina Reyes

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J’ai constaté en chemin que certains PostIt d’avant-hier, ailleurs dans l’arrondissement, sont encore là, comme celui-ci :

postit passé

PostIt aux cinq coins du monde (et nouvelles de ma nouvelle affectation de prof)

postit 12à l’hôpital

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postit 13à la gare

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postit 14au jardin

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postit 15à la mosquée

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postit 16à la bibliothèque universitaire

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jardin des plantesaujourd’hui à Paris : Pitié-Salpêtrière, Jardin des Plantes, Grande mosquée, Sorbonne nouvelle : PostIt et photos Alina Reyes

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J’ai reçu ma nouvelle affectation pour la rentrée prochaine. Presque aussi loin de chez moi que cette année. Deux bus et un RER à prendre, en comptant les temps d’attente entre chaque moyen de transport cela fera au moins 1h40, soit près de trois heures et demi par jour de transports particulièrement fatigants (plus fatigants qu’un simple voyage en train par exemple) – sans compter les jours, toujours nombreux, où il y a des problèmes ou des grèves sur les lignes, et où le temps de transport peut augmenter de plusieurs dizaines de minutes.

Cette année j’avais le double privilège, au sein de mon groupe de jeunes collègues à l’Espé, d’être à la fois la plus âgée et de loin celle qui avait été nommée le plus loin de son domicile – l’une de nous était seulement à dix minutes à pied de chez elle ; en tout cas personne n’avait comme moi quatre heures de transports par jour pour se rendre dans son lycée ou dans son collège. Résultat, à la moitié de l’année, j’ai été épuisée et j’ai dû me mettre en arrêt de travail jusqu’à la fin de l’année scolaire. Et voici qu’ils recommencent à me nommer aussi loin que possible de chez moi. L’Éducation nationale est une machine stupide.

J’aime enseigner. Je n’ai pas encore décidé si je donne ma démission, ou non.

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Pour le principe des PostIt, voir la note d’hier (vous pouvez participer)

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Première série de PostIt, mon premier Street Art

J’inaugure une nouvelle forme de Street Art : PostIt. Le principe est simplissime : quelques mots sur des post-it appliqués çà et là dans la ville. De courtes citations, le nom de l’auteur, sa qualité (écrivain, peintre, etc.), ses dates de naissance et éventuellement de mort pour se rafraîchir la mémoire… et donc le microtexte bien choisi dans un contexte si possible bien choisi aussi, pour surprendre, réveiller, donner à penser.

Qui veut en faire aussi peut les partager dans tous lieux publics et en photo sur les réseaux sociaux avec les hashtags #PostIt #StreetArt. À suivre !

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postit 11aujourd’hui et ce soir à Paris 8e, 13e et 5e, PostIt et photos Alina Reyes

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Hétérotopies, arbroiseau et compagnie

à la Pitié-Salpêtrière, ce matin, photo Alina Reyes

à la Pitié-Salpêtrière, ce matin, photo Alina Reyes

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J’aime les hétérotopies que sont les bibliothèques, les monastères, les hôpitaux. J’ai appris à apprécier les communautés de vie à part pendant mes années d’internat, au collège et au lycée. On y est retiré du monde mais le monde y est immensément présent, débarrassé de ses scories, dans son urgence, sa beauté solitaire, son amour. On y est le monde, ce monde-là, le monde plus que vivant, qu’on y travaille ou qu’on y rêve – ce qui est une forme de travail, quand il s’agit bien de rêve intense et non de rêvasserie.

J’ai passé quatre heures à l’hôpital ce matin, dont la majeure partie en salle d’attente – à cause d’une erreur de nom sur mon dossier. Cela ne m’a pas dérangée. Je suis patiente. J’avais mon carnet, j’ai dessiné avec mon stylo quatre-couleurs (et j’ai ajouté du crayon de couleur et du feutre une fois de retour à la maison) : la preuve qu’il s’agit d’une hétérotopie, d’un « lieu autre » ou le temps est autre, la vie est autre. Au moment de pratiquer les examens, un « Madame est menue » m’a ravie – moi qui me désole d’avoir pris trois kilos ces trois dernières années et me surveille pour ne pas engraisser davantage ; car j’ai toujours détesté engraisser, j’aime me sentir légère (sans être maigre non plus). La phrase entière était, au collègue : « Madame est menue, ça va être difficile », et à moi : « ça va faire mal ». Mais ça n’a pas fait si mal que ça, parce que l’équipe était très attentionnée.

Il était plus de treize heures quand je suis rentrée, j’étais fatiguée et j’ai renoncé à aller assister à la deuxième journée du colloque sur Einstein au Collège de France (voir note précédente). Je regarderai les vidéos des interventions lorsqu’elles seront en ligne. Dans les remerciements de ma thèse, je remercie notamment tous ceux qui mettent des textes ou des cours en ligne instructifs. Il y a beaucoup de bon dans le monde.

 

l'arbroiseau, dessiné ce jour

l’arbroiseau, dessiné ce jour

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Le temps existe-t-il ? Colloque sur Einstein au Collège de France

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En cet après-midi pluvieux de première des deux journées du colloque sur Einstein organisé par Antoine Compagnon au Collège de France, il fut question du temps (non météorique, quoique cosmologique). Et il a semblé que l’incompréhension de jadis entre Einstein et Bergson perdure quelque peu aujourd’hui entre leurs disciples respectifs (en l’occurrence Thibault Damour et Élie During). Il est loin le temps des Grecs où physique et philosophie étaient une même discipline. Pourtant, il n’existe pas (le temps). D’après la relativité générale. Bergson trouvant un tas sinueux de raisons quasi incompréhensibles pour s’obstiner dans son incompréhension de la nouvelle révélation scientifique, Einstein déclara qu’il y avait un temps psychologique et un temps physique, mais qu’il ne voyait pas de place pour un temps des philosophes.

Il était ainsi, paraît-il, Einstein : expéditif. Avec lui ça allait vite, tout le contraire de la méthode de Bergson. Il était intéressant d’avoir là un disciple du penseur de la durée se nommant During, et un disciple du penseur de la relativité générale s’appelant Damour. Bref, passons. Mon moment préféré fut celui où M. Damour nous montra un petit graphique ovale portant deux mentions : en bas, « Big Bang », en haut « Big Crunch ». Le temps depuis le Big Bang va vers le Big Crunch, comme nous le savons. Mais ce à quoi nous ne pensons pas, c’est que si nous nous plaçons au Big Crunch, le temps va vers le Big Bang. À chacun·e son futur. D’où l’intérêt de savoir voyager.

Quand je pourrai en prendre le temps, j’écrirai ma vision de toute l’affaire, telle qu’elle demande à être développée. En attendant, chacun·e est assez grand·e pour y songer.

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heote pour tous

demain commence aujourd'huiaujourd’hui à Paris 5e, photos Alina Reyes

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