Et bonne exploration de ce site. Vous y trouverez nombre de textes, dont les catégories principales s’affichent en colonne.
Et aussi mes derniers travaux, livres offerts gracieusement en PDF :
– mon Journal d’une prof
– ma Lecture du Coran
– ma traduction de « l’Odyssée » d’Homère : Dévoraison
– mon essai Une chasse spirituelle
– mon roman Nus devant les fantômes, Franz Kafka et Milena Jesenska
– mon micro-roman La Dameuse
– ma traduction de la nouvelle d’Edgar Poe La chute de la Maison Usher
– mes deux traductions du poème d’Edgar Poe Le Corbeau
– ma traduction, postfacée, du Poème de Parménide, « Autour de la nature »
– ma traduction, préfacée, de longs passages de la Bible
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et en ligne ici, plusieurs de mes traductions d’extraits de textes de diverses langues et cultures
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Quelques-unes de mes peintures, collages, etc., sont à voir ici sur ArtMajeur.
Une chasse spirituelle, offert plus haut en PDF, est aussi disponible chez Amazon, en format papier et ebook, à prix très doux, et avec une peinture maison en couverture.
Pour toutes les personnes qui s’intéressent à la littérature, profane et sacrée, et s’interrogent sur notre humanité. Et pour toutes celles qui poursuivent des études, un appareil de notes détaillées permet de continuer le travail de recherche.
Au menu, art préhistorique, histoire, littératures de tous les temps, traductions, Bible, Coran… Un vaste panorama en forme d’opéra.
Allez voir la description et, en le feuilletant en ligne, découvrir son plan et commencer à le lire
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Et voici les couvertures papier d’origine (certaines ont changé au fil des éditions, et il faut y ajouter de nombreuses éditions de poche, et les traductions) de mes plus de trente autres livres – romans, poésie, essais, recueils d’articles etc. Bibliographie non exhaustive quant aux ouvrages collectifs, anthologies ou autres. J’ajoute à la fin des ouvrages d’auteurs qui étudient entre autres mon travail.
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« Forêt profonde », 2007, éd du Rocher, 376 pages

« Voyage », 2013, éd alinareyes.net, 952 pages

« Lilith », 1999, éd Robert Laffont, 281 pages

« Le boucher », 1988, éd du Seuil, 98 pages

« Nus devant les fantômes, Franz Kafka et Milena Jezenska », 2000, Éditions 1, 194 pages

« Derrière la porte », 1994, éd Robert Laffont, 213 pages

« La jeune fille et la Vierge », 2008, éd Bayard,169 pages

« Notre femme », 2007, éd Atelier In8, 32 pages

« Lumière dans le temps », 2009, éd Bayard, 185 pages

« Lucie au long cours », 1990, éd du Seuil, 128 pages

« Autopsie », 2000, éd Inventaire Invention, 53 pages

« Ma vie douce », 2001, éd Zulma, 401 pages

« Cueillettes », 2010, éd. Nil, 126 pages

« Le carnet de Rrose », 2006, éd Robert Laffont, 80 pages

« Charité de la chair », 2010, 192 pages

« La dameuse », 2008, éd Zulma, 52 pages

« Nue », avec des photos de Bernard Matussière, 2005, éd Fitway, 141 pages

« La chasse amoureuse », 2004, éd Robert Laffont, 270 pages

« Une nuit avec Marilyn », 2002, éd Zulma, 45 pages

« Corps de femme », 1999, éd Zulma, 133 pages

« Politique de l’amour », 2002, éd Zulma, 120 pages

« Quand tu aimes, il faut partir », 1993, éd Gallimard, 95 pages

« L’exclue », 1999, éd Mille et une nuits, 56 pages

« Souviens-toi de vivre », 2010, éd Presses de la Renaissance, 158 pages

« La première gorgée de sperme, c’est quand même autre chose », 1998, éd Blanche, 77 pages

« Poupée, anale nationale », 1998, éd Zulma, 85 pages

« La vérité nue », avec Stéphane Zagdanski, 2002, éd Pauvert, 200 pages

« Sept nuits », 2005, éd Robert Laffont, 84 pages

« Le chien qui voulait me manger », 1996, éd Gallimard, 180 pages

« Moha m’aime », 1999, éd Gallimard, 120 pages

« Satisfaction », 2002, éd Robert Laffont, 198 pages

« Au corset qui tue », 1992, éd Gallimard, 88 pages

« Il n’y a plus que la Patagonie », 1997, éd Julliard, 127 pages

« La nuit », 1994, éd Joëlle Losfeld, 100 pages

« Âme », préface aux photographies de Gilles Berquet, 1992, éd Jean-Pierre Faur

« Apotheosis », préface aux peintures de Terry Rodgers, 2006, éd Torch Books

« Érotique & érotisme : huit femmes, huit rencontres », de Rémi Boyer ; préf. d’Alina Reyes ; postf. de Sarane Alexandrian, 2004, éd R. de Surtis, 157 pages

« Un siècle érotique », anthologie présentée par Tran Arnault, 2010, éd Omnibus, 1027 pages

« Dictionnaire de la sexualité humaine », collectif sous la direction de Philippe Brenot, 2004, éd L’esprit du temps, 736 pages

« Nouveaux voyages aux Pyrénées », avec Stéphanie Benson et Lucien d’Azay, 2000, éd Climats, 142 pages

« Cent mots pour les bébés d’aujourd’hui », collectif dirigé par Patrick Ben Soussan, 2009, éd Èrès, 366 pages

« Qu’est-ce que la culture ? », collectif sous la direction d’Yves Michaud, 2001, éd Odile Jacob, 844 pages

« Because mots notes », collectif, livre + CD musique sous la direction de Garlo, 1998, éd Le Castor Astral

« Sept écrivains au stade : Coupe du monde de football 1998, éd Le Monde/Le Serpent à plumes, 48 pages

« Origines littéraires de la pensée contemporaine XIXe-XXe siècles : Goethe, Poe, Huysmans, Mallarmé, Tolstoï, Wells, le roman policier, Jean Ray, Borges, Barthes, Alina Reyes », de N-B Barbe, 2002, éd. Bès, 260 pages

avec Bernadette Soubirous, Franz Werfel, Henri Lasserre, Émile Zola, Léon Bloy, J.-K. Huysmans, Francis Jammes, François Mauriac, Anatole France, Irène Frain, Denis Tillinac, Didier Decoin, Alina Reyes, Edgar Morin…


Collectif (actes d’un colloque auquel j’ai participé) : « L’Homo Americanus », Editions de L’Oeil, 2020


J’ai commencé hier soir à relire les Carnets de Léonard de Vinci, lus au moins partiellement plusieurs fois au cours des dernières années. Auteur et penseur de premier plan, dont les paroles valent d’être méditées autant que les peintures et les machines. Mais il est intéressant aussi de se pencher sur la façon dont Léonard est reçu, vu, à travers le temps. En 1550, trente et un ans après la mort de Léonard, dans Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, Giorgio Vasari vante la merveille de son génie, mais lui reproche sévèrement sa prétendue inconstance dans le travail, et va jusqu’à inventer un pieux repentir du peintre sur ce sujet au moment de mourir. Que l’inachèvement de plusieurs de ses œuvres fasse partie de son œuvre et de son génie -comme il arrive chez certains autres génies- n’est pas compris à l’époque, et sans doute reste aujourd’hui à éclairer.
En 1910, Freud dans Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci commet un énorme délire sur l’homosexualité, prétendument frigide et platonique, du peintre. Son essai, fondé sur une faute de traduction, en dit davantage sur Freud que sur Léonard, mais reste sauvé du plantage total par une observation pertinente sur la figuration de ses deux mères (la naturelle et l’adoptive) dans le tableau La Vierge, l’Enfant Jésus et sainte Anne. Aujourd’hui la vie homosexuelle du peintre, dans presque tous les documentaires sur lui que j’ai pu visionner, fait encore manifestement l’objet des fantasmes de ceux qui en parlent comme s’ils avaient tenu la chandelle, lui prêtant des liaisons sexuelles multiples, y compris avec un enfant. En réalité, en l’absence de témoignages sur la question, on ne peut rien affirmer. Seulement supposer, d’après ce que son œuvre écrite et peinte laisse comprendre de lui, qu’il ne fut ni « platonique » ni débauché mais tout à la fois libre et raisonné, d’esprit donc de corps aussi.
« Coleridge appelle Shakespeare l’homme aux « myriades de cerveaux ». Si la discussion baconienne était ouverte, un parallèle serait possible avec la multiplicité des cerveaux de Léonard. » Et : « chez lui, la beauté d’expression nous obsède jusqu’à la torture ». E. MacCurdy, dans son Introduction aux Carnets de Léonard.
Il fut aussi chanteur et musicien, et inventa des instruments, notamment une « viola organista » qui a été réalisée récemment d’après ses dessins et que l’on peut entendre prendre vie grâce au pianiste polonais Sławomir Zubrzycki. Pour en savoir plus, consulter
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Sous le regard de nos ancêtres préhistoriques et historiques, d’Arthur Rimbaud, de Germain Nouveau, de Franz Kafka, d’Edgar Allan Poe et de bien d’autres de mes compagnons, j’ai soutenu ma thèse devant un jury de quatre professeur·e·s le 24 septembre dernier à l’Université de Cergy-Pontoise, université que j’avais choisie pour son ouverture à la modernité. Après avoir délivré mon discours de soutenance (qu’il vaut mieux lire avant de voir le rapport), j’ai écouté les remarques de chaque membre du jury puis taché de répondre à leurs questions. Ce fut un exercice soutenu, qui dura environ trois heures et qui me plut. Ayant été opérée deux semaines plus tôt pour la deuxième fois de l’été, je n’étais pas au mieux de ma forme et mon expression orale put s’en ressentir, mais je défendis vaillamment mon travail, que par ailleurs on me dit fort apprécié, même si l’exercice de la soutenance impliquait de la part des jurés de relever les points qui posaient problème.
En marge de la terrible 
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